BROSSE A DENTS SANOGYL POUR ELLE ET POUR LUI (Publicité . 2012)
Onglets principaux
Onglets secondaires
Intention pédagogique
Analyser le marketing genré et les stéréotypes sur lequel il repose.
Pistes d'exploitation
La partie ANALYSE de la fiche vous donne des éléments pour animer un débat en classe ou en petits groupes.
Ces éléments sont repris dans l'ANNOTATION qui permet de mieux faire ressortir certains éléments et d'établir des comparaisons ; vous pouvez effectuer votre propre annotation en créant votre espace personnel.
Dans les PROLONGEMENTS, vous trouverez des liens avec d'autres visuels ainsi que des ressources documentaires.
Introduction
Extrait d'un entretien avec Christine Detrez, Professeure de sociologie à l'École Normale Supérieure de Lyon et chercheure au Centre Max Weber :
http://ses.ens-lyon.fr/articles/entretien-avec-christine-detrez-autour-de-la-notion-de-genre
"Quelles relations entretiennent logique de marché et logique de genre dans notre société ?
C.D. : Très souvent la logique de marché tend à renforcer les différences entre les sexes et les stéréotypes genrés. L'intérêt économique est en effet de segmenter le marché, afin de vendre des choses différentes à des gens différents, et au final vendre plus. Le marché des objets culturels et plus particulièrement des jouets est emblématique de cette volonté croissante de genrer les biens de consommation."
Extrait de l'article "Marketing genré : vers la fin des produits "spécial femmes ?"
http://www.slate.fr/story/66193/marketing-genre-femmes-feminisme
"Les dommages collatéraux du marketing genré.
Femmes fragiles, superficielles, passives : tel est le portrait-robot en filigrane qui transparaît à la lecture de ce palmarès des pires produits genrés. Des stéréotypes qui vont bien au-delà de la simple couleur rose et qui peuvent être lourds de conséquence : «La publicité vend bien plus qu’uniquement des produits. Elle vend des valeurs, des images, des concepts d’amour de sexualité, de romantisme, de réussite et surtout de normalité. La publicité nous dit qui nous sommes et ce que nous devrions être.» écrivait Jean Kilbourne dans Can’t buy me love.
Une étude menée par l’Université de l’Illinois a également démontré que les stéréotypes genrés ont une influence sur l’image que les hommes portaient sur eux-mêmes. Ceux qui se comparaient aux images hyper-viriles ou aux stéréotypes exagérément masculins dans la publicité se sentaient vulnérables et ne se trouvaient pas à la hauteur."