CONSENTEMENT, VIOLENCES SEXUELLES ET SEXISTES : RESSOURCES
Onglets principaux
Onglets secondaires
SITES
https://arretonslesviolences.gouv.fr/
https://www.centre-hubertine-auclert.fr/observatoire-regional-des-violences-faites-aux-femmes
https://www.associationfit.org/
https://violences-sexuelles.info/
COMPTES INSTAGRAM
https://www.instagram.com/jamais_sans_consentement/?hl=fr
https://www.instagram.com/consentement.a.tout.moment/?hl=fr
https://www.instagram.com/explore/tags/consentement/?hl=fr
https://www.instagram.com/consentisinfo/?hl=fr
https://www.instagram.com/ovairestherainbow/?hl=fr
STRUCTURES RESSOURCES
- 3919 : plateforme téléphonique d’écoute, d’information et d’orientation des victimes de violences sexistes et sexuelles.
- 119 : numéro national dédié à la prévention et à la protection des enfants en danger ou en risque de l’être.
- 17 : police (ou 114 par sms si on ne peut pas parler). Il est aussi possible d’effectuer une pré-plainte en ligne.
- 01 48 06 42 41 : SOS Homophobie
- 0 800 05 95 95 : Viols femmes informations, ligne d'écoute gratuite, anonyme et confidentielle
- Le tchat de l’association « En avant toute(s) » est gratuit et anonyme, il s’adresse aux femmes victimes de violences sexistes et sexuelles.
- Le Mouvement français pour le planning familial (MFPF) : militant pour le droit à l'éducation à la sexualité, à la contraception, à l'avortement, à l'égalité entre les femmes et les hommes et combat toutes formes de violences et de discrimination. Il dispose d’un numéro vert national le 0800 08 11 11, qui assure une écoute et une orientation anonyme et gratuite.
- Le Collectif féministe contre le viol (CFCV) : Le Collectif Féministe Contre le Viol vise à aider et soutenir toutes les personnes victimes de violences et d’agressions sexuelles, sous toutes ses formes (viol, agressions sexuelles et harcèlement sexuel). Il gère une permanence téléphonique à destination des victimes de viols et d’agressions sexuelles au 0 800 05 95 95 (numéro gratuit).
- En cas de suspicion de soumission chimique : appeler le centre d’addictovigilance de sa région afin d’être orienté sur la démarche à suivre, les délais de dépistages et les lieux pour se faire dépister.
- L'application FLAG pour permettre aux victimes et aux témoins de LGBTphobies (insultes, agressions, violences familiales, discriminations, etc), de racisme, d'antisémitisme, de sexisme, de violences conjugales, de sérophobie, etc. de réaliser un signalement anonyme. Ce signalement sera daté et géolocalisé par la victime ou le témoin.
https://www.flagasso.com/application-flag.html
LIEUX D'ACCUEIL
- à Bagnolet
Le LAO POW'HER pour les jeunes femmes (93 et 75) -
Association le FIT : l’équipe reste à disposition par téléphone au 01 71 29 50 02 du lundi au vendredi de 10h à 18h + de 18h à 20h en cas d’urgence.
L’éducatrice, l’animatrice, la conseillère conjugale et familiale et la psychologue assurent des entretiens individuels et ont mis en place des ateliers collectifs à distance.
TÉLÉPHONE 01 71 29 50 02
COURRIEL lao@associationfit.org - à Nantes
Citad'Elles le lieu pour les femmes victimes de violences : accueil, écoute, soutien, information des femmes et de leurs enfants.
Tel : 02 40 41 51 51
contact@nantescitadelles.fr
8, Bd Vincent Gâche. NantesOuvert 7j/7 et 24h/24
FORMATIONS
- Pour se former sur le harcèlement et les violences sexuelles et sexistes : des formations sont régulièrement proposées par Nous Toutes , Centre Hubertine Auclert et la Fondation des Femmes.
ENSEIGNEMENT DU CONSENTEMENT A L'ÉCOLE
S'il est bien un lieu où le consentement devrait être enseigné, c'est l'école, d'autant plus que l'on sait que les violences sexuelles et sexistes sont fréquentes dans les couples adolescents.
Internet regorge de ressources, mais il est à parier que ceux qui adoptent les comportements violents ne les regardent pas (ici, on dit "ceux parce que la grande majorité des violences sexuelles et sexistes sont exercées par des hommes, ce qui bien entendu ne signifie pas que tous les hommes sont violents).
Comme le signale l'article cité plus bas, le mot "consentement" ne figure dans aucun manuel scolaire :
"Au collège, on parle de « respect d’autrui » au sens large en éducation morale et civique (EMC), de « respect mutuel fille-garçon » et de « comportements responsables » en sciences et vie de la Terre (SVT). Dans ces textes pour les classes de cinquième, quatrième et troisième, on ne trouvera pas plus de précision...
L’enseignement sur la sexualité est essentiel dans la luttecontre les violences sexistes et sexuelles, affirment les associations féministes et de lutte contre les LGBTQIA+phobies (lesbien, gay, bisexuel, transgenre, queer, intersexe, asexuel). « Le collège et le lycée sont des moments importants, témoigne Yuna, de NousToutes. Les premières violences sexuelles et sexistes dans le couple arrivent souvent dès le collège. »
... la question du consentement ne touche pas qu’à la sexualité, c’est une notion « centrale » de la vie de chacune et chacun : « Le consentement est une question de respect de soi et de l’autre. Il est en filigrane partout, c’est une idée générale qui ne peut pas être travaillée au cours d’une séance précise – sinon, ça couperait vite court. C’est important de le reprendre tout au long de la vie, avec différents intervenants et différents prismes, pour affiner la connaissance de soi et de ce que l’on veut. »
Source
« Si on n’explique pas le consentement dès l’école, comment peut-on le faire respecter ? »
PODCAST
Adolescents : le fléau des violences dans les couples
Violences physiques et sexuelles, humiliations… entre ses 15 et 18 ans, Capucine était en couple avec un jeune homme violent, du même âge qu’elle. Son histoire n’est pas isolée, et les jeunes femmes qui subissent ces violences sont souvent démunies pour les identifier.
Histoire des violences faites aux femmes
Carcan de soie, prison de taffetas, le vêtement entrave les corps des femmes, qui sont d’ailleurs jetées aux oubliettes quand elles semblent trop proches du pouvoir. Du crime longtemps dit "passionnel" au mythe du sexe faible, une histoire des violences faites aux femmes et des féminicides.
Féminicides : pourquoi les hommes ont-ils toujours tué les femmes ?
Des sorcières à l'esclavage sexuel jusque dans les injonctions de beauté féminine, comment le féminicide apparaît-il dans l’Histoire et comment en est-il une constante ? En quoi est-il l'expression la plus spectaculaire du système patriarcal ?
FAIRE LE LIEN ENTRE SEXISME ET VIOLENCES
https://genrimages.org/recherche/voir-ressource/1225
FÉMINICIDES
Tu m'appartiens! Racines d'un féminicide
Un documentaire sur ARTE jusqu'au 26/2/2024, 55'
Quels mécanismes conduisent aux féminicides ? Que révèlent-ils de nos sociétés ? Tourné en France, en Allemagne et en Espagne, ce documentaire bouleversant donne la parole aux familles, amis et avocats de victimes de féminicides, mais aussi aux militantes et aux rescapées.
LIVRES
- Manon Garcia, La conversation des sexes. Philosophie du consentement, Climats Flammarion, 2021
L’affaire Weinstein et le mouvement #MeToo ont mis la question des violences sexuelles au premier plan. Depuis, le consentement renvoie naturellement au consentement sexuel et amoureux, envisagé comme un sésame de l’égalité entre femmes et hommes. Pourtant, il est bien difficile à définir, et soulève trois problèmes. Le problème juridique, bien connu de celles et ceux qui suivent l’actualité, peut être résumé ainsi : que faire pour que les cas de viol, d’agression et de harcèlement sexuels soient efficacement punis ? Le deuxième problème est moral : comment penser des relations amoureuses et sexuelles qui ne soient pas fondées sur des normes sociales sexistes et inégalitaires ? Enfin, le problème politique : comment ne pas reconduire les injustices de genre qui se manifestent dans les rapports amoureux et sexuels ?
La magistrale analyse du consentement que propose Manon Garcia revisite notre héritage philosophique, plongeant au cœur de la tradition libérale, mettant à nu ses impensés et ses limites. De John Locke aux théoriciennes féministes françaises et américaines, en passant par Michel Foucault et les débats sur la pratique du BDSM, c’est une nouvelle cartographie politique de nos vies privées que dessine cet essai novateur. Au terme de ce livre, il s’agira en somme, pour reprendre la formule de Gloria Steinem, d’« érotiser l’égalité » plutôt que la domination : en ce sens, le consentement sexuel, conçu comme conversation érotique, est sans doute l’avenir de l’amour et du sexe.
- Catherine Le Magueresse, Les Pièges du consentement. Pour une redifinition pénale du consentement, iXe, 2021
“La présomption de consentement est une fiction légale et culturelle qui dispense celui qui initie un contact sexuel de s’assurer du consentement effectif – voire du désir – de l’autre. »
#metoo, #balancetonporc, #Iwas, #metooinceste… le monde entier bruisse des cris de révolte des victimes de violences sexuelles. De ces femmes et de ces enfants que l’on a dit consentant·es : toutes celles et ceux dont l’agresseur a pu soutenir qu’il croyait en leur assentiment – parce que non , « je ne l’ai pas forcée” – et parce que oui, elle était d’accord puisqu’elle « n’a pas réagi », « ne s’est pas débattue », « a partagé le secret », « est revenue », « ne s’est pas enfuie »…
Autant d’arguments au cœur de la stratégie de défense classique des agresseurs, ancrée dans la croyance tenace selon laquelle les violences sexuelles sont, au pire, des jeux qui ont mal tourné. « Que vaut le consentement des femmes dans un contexte de domination structurelle? » demande Catherine Le Magueresse.
Admise devant les tribunaux sans être explicitement énoncée dans le Code pénal, la présomption de consentement dispense de l’obligation de s’assurer du consentement des victimes tandis que, de leur côté, les agresseurs ont droit à la présomption d’innocence. Présumer que les victimes étaient d’accord, n’est-ce pas admettre, en droit, le principe de leur disponiblité sexuelle ?
Ce livre propose de réfléchir à une redéfinition du consentement sexuel qui au lieu de justifier l’asservissement garantirait enfin la liberté de choix.
- Marie Gervais, Il me tue cet amour ; comment je me suis reconstruite après huit ans de violences conjugales, Massot, 2020
L'autrice livre son témoignage de femme battue par son conjoint et sa lente reconstruction. De 16 à 24 ans, elle a partagé la vie de Thomas, son "premier amour", qui l'a maltraitée physiquement et psychologiquement. Lorsqu'elle enfin osé fuir, au bout de 8 longues années, c'est pour Marie l'occasion d'un nouveau départ ...
... Aujourd'hui, Marie partage son histoire mais aussi tout ce qu'elle a compris des rouages de la violence et de son acceptation, de l'emprise et du déni.
S'adressant à un large public, ce livre souhaite donner des outils pour aider les victimes à reprendre le contrôle de leur vie, mais aussi aiguiller les accompagnants pour une prise en charge efficace et non culpabilisante.
ARTICLES
#MeToo : une révolution du consentement ?
Manon Garcia : « Le concept de consentement peut changer la société »
Catherine Le Magueresse : « Le consentement est piégé »
RAPPORT
6ème état des lieux du sexisme en France : s’attaquer aux racines du sexisme. Janvier 2024