Mots-clés
Niveaux
Méthode
<p>Un film de Chad Chenouga</p>
<p>D’après une idée originale de Fanny Morteau</p>
<p>Avec: Anaïs Demoustier, Yamin Gougmar, Tony Verzele, Sandor Funtek, Pénélope Lévêque</p>
<p>Durée : 5'43</p>
<h3>Intentions pédagogiques</h3>
<p>Travailler sur les relations filles-garçons, le respect, la drague et le harcèlement. Évoquer et approfondir les discriminations liées au handicap.<br />
</p>
<h3>Pistes d'exploitation :</h3>
<p>Regarder une première fois le film puis travailler par séquences, en petits groupes ou en classe entière, à partir des questions proposées dans la partie ANALYSE et/ou des ANNOTATIONS.</p>
<p>Dans la partie PROLONGEMENTS, des liens avec d'autres films, des propositions pédagogiques et des ressources documentaires vous sont proposés.</p>
<p>D’après une idée originale de Fanny Morteau</p>
<p>Avec: Anaïs Demoustier, Yamin Gougmar, Tony Verzele, Sandor Funtek, Pénélope Lévêque</p>
<p>Durée : 5'43</p>
<h3>Intentions pédagogiques</h3>
<p>Travailler sur les relations filles-garçons, le respect, la drague et le harcèlement. Évoquer et approfondir les discriminations liées au handicap.<br />
</p>
<h3>Pistes d'exploitation :</h3>
<p>Regarder une première fois le film puis travailler par séquences, en petits groupes ou en classe entière, à partir des questions proposées dans la partie ANALYSE et/ou des ANNOTATIONS.</p>
<p>Dans la partie PROLONGEMENTS, des liens avec d'autres films, des propositions pédagogiques et des ressources documentaires vous sont proposés.</p>
Prolongements
<h3>Autres propositions sur Genrimages<br />
</h3>
<h4>Des films analysés et annotés</h4>
<ul>
<li>Harcèlement et cybersexisme</li>
</ul>
<p><a href="https://www.genrimages.org/recherche/voir-fiche/626" title="SARAH">SARAH</a></p>
<p><a href="https://www.genrimages.org/recherche/voir-fiche/737" title="MAUX D'ENFANTS">MAUX D'ENFANTS</a></p>
<p><br />
</p>
<ul>
<li>Discriminations liées à l'apparence physique</li>
</ul>
<p><a href="https://www.genrimages.org/recherche/voir-fiche/730" title="LE GROS LUCAS">LE GROS LUCAS</a></p>
<p> </p>
<ul>
<li>Discriminations liées au sexe dans le monde professionnel</li>
</ul>
<p><a href="https://www.genrimages.org/recherche/voir-fiche/736" title="ET SI ...">ET SI ...</a></p>
<p> </p>
<h3>Autres propositions pédagogiques</h3>
<p><br />
</p>
<h4>Autour de la drague et du harcèlement </h4>
<ul>
<li>Organiser un débat en classe autour de ces deux thèmes ; vérifier que la distinction est bien comprise.</li>
</ul>
<ul>
<li>Laisser les élèves/étudiant(e)s donner des exemples issus de leur expérience, de récits réels ou fictifs (films, séries, etc.) ou tirés de l'actualité ; commenter ensemble.</li>
</ul>
<ul>
<li><em>voir aussi les propositions incluses dans les fiches d'analyse des films cités plus haut.</em></li>
</ul>
<p> </p>
<h4>Sur le handicap</h4>
<ul>
<li>À partir du <em>Guide pratique de lutte contre les discriminations</em> (voir plus bas) des petits groupes pourront travailler sur les principales discriminations sous la forme d'exposés, dossiers, pages Facebook, etc.</li>
</ul>
<p> </p>
<ul>
<li>Écrire un synopsis autour du handicap et des différentes formes de discriminations auxquelles une personne handicapée peut être sujette (vie privée, publique, professionnelle, loisirs, sports, etc.)</li>
</ul>
<p> </p>
<ul>
<li>JO Paralympique et championnats du monde paralympique : présenter les sports et les athlètes<br />
<a href="https://france-paralympique.fr/jeux-paralympiques/">https://france-paralympique.fr/jeux-paralympiques/</a></li>
</ul>
<p> </p>
<ul>
<li>Regarder le clip de Kaëm (feat Marina Russo) <em>Toute ma différence</em><br />
<a href="https://www.youtube.com/watch?v=DEF8AFgW5ng">https://www.youtube.com/watch?v=DEF8AFgW5ng </a></li>
</ul>
<p> </p>
<p>Recueillir les commentaires et réactions.</p>
<p>Dans le clip, c'est la personne qui marche qui se sent observée et rejetée par les autres qui sont en fauteuil.<br />
Possibilité de travailler sur le texte de la chanson.</p>
<blockquote>
<p><em>Je n’ai plus que la moitié d’un corps et je vis au niveau de la brume<br />
Ma solitude est mon espace …. mon ombre délabrée<br />
Les regards me pèsent et si je porte une capuche c’est que j’me protège<br />
J’dis que les gens sont comme un miroir qui déforme<br />
Un clin d’œil à pas faire ou un regard qui enferme<br />
J’ai vécu l’hôpital un peu comme un enfer<br />
Où les murs sont sales où les anges sont d’éther<br />
J’ai rêvé de montagnes de bords de mer<br />
Comme pour me rappeler là où je n’irai jamais<br />
Car l’herbe y est trop haute ou la pierre trop affutée<br />
Y’a toujours pas d’ascenseur qui puisse m’y déposer<br />
Qu’importe frère je fais un vœu, je tends la main, je touche avec les yeux<br />
Même les mots ne peuvent parfois pas tout raconter<br />
Je n’ai que la moitié d’un corps mais mon cœur reste entier<br />
C’est toute ma différence<br />
C’est mon combat<br />
Je sens de la méfiance<br />
Tout autour de moi ça fait toute ma différence<br />
Je ne sais pas pourquoi<br />
Les regards que l’on me lance<br />
Font si mal que ça<br />
J’ai parlé avec un ange ça va faire 15 ans<br />
Il m’a dit<br />
Voici ta chance alors profites en<br />
J’ai dérapé dans ma course j’y ai laissé des vertèbres<br />
J’ai salué les ténèbres et j’ai arrêté les cours<br />
La vie m’a appris qu’elle avait ses raisons<br />
Mon accident m’aura permis d’éviter la prison<br />
C’que je voulais je crois exister autrement<br />
Vivre par la passion et non grâce à la compassion<br />
Alors quel autre monde voudra de moi maintenant<br />
Celui des endroits accessibles aux fauteuils roulants<br />
J’veux des dalles de béton lisses<br />
Car dans le sable je m’enlise<br />
Ne me reste-t-il que la clinique et l’odeur de la Bétadine?<br />
J’ai bouffé trop de pitié<br />
Ces mains sur mon épaule ces bouches qui sentent l’alcool<br />
Et ces regards empoisonnés<br />
Un sourire qui se perd et soudain tout disparaît<br />
Je n’ai que la moitié d’un corps mais mon cœur reste entier<br />
C’est toute ma différence<br />
C’est mon combat<br />
Je sens de la méfiance<br />
Tout autour de moi ça fait toute ma différence<br />
Je ne sais pas pourquoi<br />
Les regards que l’on me lance<br />
Font si mal que ça.<br />
Et c’est chaque fois la même chose<br />
J’suis privé du meilleur<br />
Pour des valeurs bâties sur la peur des gens<br />
On n’a pas les mêmes rêves<br />
Mais on fait tous les mêmes erreurs, bonhomme<br />
Merci pour chacun de tes gestes<br />
Garde pour toi ta conscience...</em></p>
</blockquote>
<p>Interview de l’artiste :<br />
<a href="http://www.handimarseille.fr/le-magazine/culture-124/article/je-n-ai-que-la-moitie-d-un-corps">http://www.handimarseille.fr/le-magazine/culture-124/article/je-n-ai-que-la-moitie-d-un-corps </a></p>
<p>Note : Kaëm est un auteur/compositeur de rap/slam handicapé.</p>
<p>Extraits :</p>
<blockquote>
<p>H : <em>Vos textes sont engagés, vous cherchez à nous questionner, à modifier notre regard sur le monde, sur l’autre?</em></p>
<p>K : Oui, parfaitement. Déjà écrire contient le mot cri. Ce que je peux dire, c’est que du jour où je me suis retrouvé en fauteuil, c’est-à-dire un an après la mort de mon papa, j’avais quatorze ans... À partir de ce moment-là, on se retrouve dans la peau de quelqu’un qu’on n’est pas, qu’on n’est pas encore. Je donne un exemple tout bête : j’ai eu mon accident quand j’étais en troisième, je pars en rééducation puis je rentre pour passer mon brevet. Et puis en seconde, j’arrive dans un nouveau lycée, je suis le même que six mois auparavant, c’est moi, c’est Damien ! Mais je suis en fauteuil. Moi je n’ai pas changé, mais le regard que les gens portent sur moi a changé. Je fais le con dans un cours, j’envoie des boulettes de papier sur un copain. Mon copain se fait virer et le prof à la fin du cours vient me voir et me dit : « Bon la prochaine fois c’est toi que je vire, arrête de profiter de ta situation ! » C’est ma première claque de mec en fauteuil : le regard que les gens portent sur moi a changé. Donc on apprend, je pense, à prendre un peu plus la place de l’autre parce qu’on se retrouve, du jour au lendemain, à la place de ces gens qu’on regardait avec ce sentiment parfois de gène, parfois d’impuissance, de culpabilité. Face au stigmate, on se retrouve dans la peau de ces gens-là et donc après, on regarde le SDF en se disant « demain c’est peut-être moi... », on comprend peut-être un peu mieux. C’est une généralité, mais je pense que ça m’a permis de m’ouvrir un peu aux autres.</p>
<p>H :<em> C’est l’évolution du regard des autres qui vous amène à changer finalement le regard que vous portez sur vous?</em></p>
<p>K : Et même à changer mon comportement. C’est-à-dire que j’évite de mettre les gens dans des positions embarrassantes, dans des positions où ils pourraient aussi avoir de la pitié. Au début du morceau « Toute ma différence » il y a un dialogue qui parle de ça, qui est récupéré d’un reportage qui avait été fait sur l’équipe de France de ski handisport. Il y a un mec qui dit : « Le problème c’est le regard de l’autre parce qu’il est soit empreint de pitié, soit admiratif au-delà du raisonnable ». J’essaie d’éviter de mettre les gens dans cette position-là.</p>
<p> </p>
</blockquote>
<h3>Documentation</h3>
<p> </p>
<h4>Sur la drague, une émission de radio</h4>
<p><em>Drague mode d'emploi : de la carte du tendre à la carte du lourd</em></p>
<p><a href="https://www.franceinter.fr/emissions/service-public/service-public-23-mai-2014">https://www.franceinter.fr/emissions/service-public/service-public-23-mai-2014</a></p>
<p> </p>
<h4>Sur le harcèlement de rue</h4>
<p><a href="http://www.stopharcelementderue.org/">http://www.stopharcelementderue.org/</a></p>
<p> </p>
<p> </p>
<h4>Sur le harcèlement</h4>
<p><a href="https://arretonslesviolences.gouv.fr/besoin-d-aide/harcelements">https://arretonslesviolences.gouv.fr/besoin-d-aide/harcelements</a></p>
<p><a href="https://www.nonauharcelement.education.gouv.fr/">https://www.nonauharcelement.education.gouv.fr/</a></p>
<p> </p>
<p> </p>
<h4>Handicap</h4>
<p><span style="text-decoration: underline;">Définition de la discrimination :</span></p>
<p>Le cadre normatif général de la discrimination est fixé par l’article 1ᵉʳ de la loi n°2008-496 du 27 mai 2008 portant diverses dispositions d’adaptation au droit communautaire. Cette définition est déclinée dans le Code pénal, aux articles 225-1 et suivants ainsi qu’à l’article L. 1132-1 et suivants du Code du travail notamment.</p>
<p>La discrimination y est constituée par « toute distinction opérée entre les personnes physiques sur le fondement de leur origine, de leur sexe, de leur situation de famille, de leur grossesse, de leur apparence physique, de la particulière vulnérabilité résultant de leur situation économique, apparente ou connue de son auteur, de leur patronyme, de leur lieu de résidence, de leur état de santé, de leur perte d’autonomie, de leur handicap, de leurs caractéristiques génétiques, de leurs mœurs, de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre, de leur âge, de leurs opinions politiques, de leurs activités syndicales, de leur capacité à s’exprimer dans une langue autre que le français, de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une prétendue race ou une religion déterminée », qu’il s’agisse de personnes physiques ou morales.</p>
<p>source: <a href="http://www.gouvernement.fr/sites/default/files/contenu/piece-jointe/2017/02/guide_pratique_de_lutte_contre_les_discriminations.pdf">http://www.gouvernement.fr/sites/default/files/contenu/piece-jointe/2017/02/guide_pratique_de_lutte_contre_les_discriminations.pdf</a></p>
<p><span style="text-decoration: underline;">Étymologie :</span></p>
<blockquote>
<p>« Hand in cap » : littéralement, « la main dans le chapeau ». A l’origine, si on s’attache à la sémantique du mot, le terme « handicapé » n’était pas associé à ceux qui avaient quelque chose en moins, mais bien plutôt à ceux dont les performances dépassaient celles des autres, ceux qui étaient hors-norme. Ce terme anglais a été employé dans le domaine du jeu à partir du XVIème siècle, et il est rattaché à la notion d’égalité des chances et donc de hasard de jeu, d’égalité de droit à gagner. En effet, sur les champs de courses, handicaper un concurrent plus fort que les autres, c’est diminuer ses chances de succès en le chargeant au départ d’un poids supplémentaire, ou en l’obligeant à parcourir une distance plus longue, pour égaliser les chances de tous les partants. Les paris se font donc au hasard, l’issue de la course étant incertaine. Autant mettre alors tous les noms des chevaux au fond d’un chapeau et tirer au sort le nom du futur vainqueur...<br />
<a href="http://www2.ac-lyon.fr/etab/ien/rhone/ash/IMG/pdf/La_notion_de_haS-_forma_AVS.pdf">http://www2.ac-lyon.fr/etab/ien/rhone/ash/IMG/pdf/La_notion_de_haS-_forma_AVS.pdf</a></p>
<p><em>(note : ce lien ne fonctionne plus en 2021)</em></p>
<p> </p>
</blockquote>
<p><span style="text-decoration: underline;">Handicap et discrimination :</span><br />
Le handicap constitue 20,80% des réclamations adressées en 2014 au Défenseur des droits en matière de discrimination. Il est le second motif après l'origine (23,70%) et devant l'état de santé (13,30%). <br />
Les réclamations portent en premier lieu sur l'accès à l'emploi public (4,20%), au service public (3,90%), aux biens et aux services (3,60%), à l'emploi privé (3,50%), à l'éducation (3,30%)…<br />
<a href="https://informations.handicap.fr/art-handicap-discrimination-france-853-7507.php">https://informations.handicap.fr/art-handicap-discrimination-france-853-7507.php </a></p>
<p><span style="text-decoration: underline;">Ce que dit la loi :</span><br />
La discrimination relative à un handicap est lourdement sanctionnée. L'article 225-2 du Code pénal dispose que « la discrimination définie à l'article 225-1, commise à l'égard d'une personne physique ou morale, est punie de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 Euros d'amende lorsqu'elle consiste :</p>
<ul>
<li>À refuser la fourniture d'un bien ou d'un service ;</li>
<li>À entraver l'exercice normal d'une activité économique quelconque ;</li>
<li>À refuser d'embaucher, à sanctionner ou à licencier une personne ;</li>
<li>À subordonner la fourniture d'un bien ou d'un service à une condition fondée sur l'un des éléments visés à l'article 225-1;</li>
<li>À subordonner une offre d'emploi, une demande de stage ou une période de formation en entreprise à une condition fondée sur l'un des éléments visés à l'article 225-1 ;</li>
<li>À refuser d'accepter une personne à l'un des stages visés par le 2° de l'article L. 412-8 du Code de la sécurité sociale.<br />
Lorsque le refus discriminatoire prévu au premier point est commis dans un lieu accueillant du public ou aux fins d'en interdire l'accès, les peines sont portées à cinq ans d'emprisonnement et à 75 000 euros d'amende. »<br />
https://www.guy-renard.fr/discrimination-handicap-sante/</li>
</ul>
<p> </p>
<h4>À lire</h4>
<p> </p>
<ul>
<li><a href="https://www.lemonde.fr/pixels/article/2022/08/23/le-handicap-se-met-en-scene-sur-tiktok_6138728_4408996.html" rel="noopener noreferrer" target="_blank" title="Le handicap se met en scène sur TikTok">Le handicap se met en scène sur TikTok</a> (2022)</li>
</ul>
<p> </p>
<ul>
<li><em>Connaître, définir, sensibiliser et combattre les stéréotypes et les préjugés à l'égard des personnes handicapées</em>, rapport préliminaire de la CNCDH (2021)<br />
<a href="https://www.cncdh.fr/sites/default/files/rapport_preliminaire_handicap_juillet_2021_-_format_a5_1.pdf">https://www.cncdh.fr/sites/default/files/rapport_preliminaire_handicap_juillet_2021_-_format_a5_1.pdf</a></li>
</ul>
<p> </p>
<ul>
<li><em>Guide pratique de lutte contre les discriminations</em>, Ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports (2017)<br />
<a href="http://www.gouvernement.fr/sites/default/files/contenu/piece-jointe/2017/02/guide_pratique_de_lutte_contre_les_discriminations.pdf">http://www.gouvernement.fr/sites/default/files/contenu/piece-jointe/2017/02/guide_pratique_de_lutte_contre_les_discriminations.pdf</a></li>
</ul>
<p> </p>
<ul>
<li><em>Moi, gêné ?</em><br />
<a href="http://www.filsantejeunes.com/moi-gene-6857">http://www.filsantejeunes.com/moi-gene-6857</a></li>
</ul>
<blockquote>
<p>Emotions, sentiments, affects, le handicap laisse rarement indifférent. Chacun d’entre nous a déjà rencontré des personnes en situation de handicap et cela a certainement fait naître différentes émotions. Ces émotions sont difficilement contrôlables, elles ne sont pas volontaires. Nous sommes même surpris par ce que l’on ressent. On voudrait pouvoir se raisonner mais une émotion ça ne se commande pas... Ca surprend, ça prend de court, ça nous dépasse parfois. Souvent même, elles nous trahissent. L’émotion peut être plus ou moins intense, fugace ou persistante. Elle est instinctive et s’exprime à travers le corps : expressions du visage, rougissements, gestes, postures...<br />
</p>
</blockquote>
<h4>Site</h4>
<p><a href="https://www.defenseurdesdroits.fr/fr/institution/competences/lutte-contre-discriminations">https://www.defenseurdesdroits.fr/fr/institution/competences/lutte-contre-discriminations</a></p>
<p> </p>
<h4> </h4>
<h4>BD</h4>
<p>Hors cases <a href="https://www.hors-cases.fr/">https://www.hors-cases.fr/</a></p>
<p>«Hors Cases» est un projet mené dans le cadre du cursus de bande dessinée documentaire de l’école Émile Cohl. L’objectif est de proposer un outil de médiation, pour le grand public, pour les entreprises, pour les professionnels de santé, pour tous ceux qui ont besoin de supports pédagogiques simples, accessibles, pour expliquer les différentes formes de handicap.</p>
<p> </p>
<h4>À écouter</h4>
<p><a href="https://www.binge.audio/podcast/programme-b/nous-autres-1-2">https://www.binge.audio/podcast/programme-b/nous-autres-1-2</a></p>
<p><a href="https://www.binge.audio/podcast/programme-b/nous-autres-2-2">https://www.binge.audio/podcast/programme-b/nous-autres-2-2</a></p>
<p> </p>
<p> </p>
<p> </p>
<p> </p>
</h3>
<h4>Des films analysés et annotés</h4>
<ul>
<li>Harcèlement et cybersexisme</li>
</ul>
<p><a href="https://www.genrimages.org/recherche/voir-fiche/626" title="SARAH">SARAH</a></p>
<p><a href="https://www.genrimages.org/recherche/voir-fiche/737" title="MAUX D'ENFANTS">MAUX D'ENFANTS</a></p>
<p><br />
</p>
<ul>
<li>Discriminations liées à l'apparence physique</li>
</ul>
<p><a href="https://www.genrimages.org/recherche/voir-fiche/730" title="LE GROS LUCAS">LE GROS LUCAS</a></p>
<p> </p>
<ul>
<li>Discriminations liées au sexe dans le monde professionnel</li>
</ul>
<p><a href="https://www.genrimages.org/recherche/voir-fiche/736" title="ET SI ...">ET SI ...</a></p>
<p> </p>
<h3>Autres propositions pédagogiques</h3>
<p><br />
</p>
<h4>Autour de la drague et du harcèlement </h4>
<ul>
<li>Organiser un débat en classe autour de ces deux thèmes ; vérifier que la distinction est bien comprise.</li>
</ul>
<ul>
<li>Laisser les élèves/étudiant(e)s donner des exemples issus de leur expérience, de récits réels ou fictifs (films, séries, etc.) ou tirés de l'actualité ; commenter ensemble.</li>
</ul>
<ul>
<li><em>voir aussi les propositions incluses dans les fiches d'analyse des films cités plus haut.</em></li>
</ul>
<p> </p>
<h4>Sur le handicap</h4>
<ul>
<li>À partir du <em>Guide pratique de lutte contre les discriminations</em> (voir plus bas) des petits groupes pourront travailler sur les principales discriminations sous la forme d'exposés, dossiers, pages Facebook, etc.</li>
</ul>
<p> </p>
<ul>
<li>Écrire un synopsis autour du handicap et des différentes formes de discriminations auxquelles une personne handicapée peut être sujette (vie privée, publique, professionnelle, loisirs, sports, etc.)</li>
</ul>
<p> </p>
<ul>
<li>JO Paralympique et championnats du monde paralympique : présenter les sports et les athlètes<br />
<a href="https://france-paralympique.fr/jeux-paralympiques/">https://france-paralympique.fr/jeux-paralympiques/</a></li>
</ul>
<p> </p>
<ul>
<li>Regarder le clip de Kaëm (feat Marina Russo) <em>Toute ma différence</em><br />
<a href="https://www.youtube.com/watch?v=DEF8AFgW5ng">https://www.youtube.com/watch?v=DEF8AFgW5ng </a></li>
</ul>
<p> </p>
<p>Recueillir les commentaires et réactions.</p>
<p>Dans le clip, c'est la personne qui marche qui se sent observée et rejetée par les autres qui sont en fauteuil.<br />
Possibilité de travailler sur le texte de la chanson.</p>
<blockquote>
<p><em>Je n’ai plus que la moitié d’un corps et je vis au niveau de la brume<br />
Ma solitude est mon espace …. mon ombre délabrée<br />
Les regards me pèsent et si je porte une capuche c’est que j’me protège<br />
J’dis que les gens sont comme un miroir qui déforme<br />
Un clin d’œil à pas faire ou un regard qui enferme<br />
J’ai vécu l’hôpital un peu comme un enfer<br />
Où les murs sont sales où les anges sont d’éther<br />
J’ai rêvé de montagnes de bords de mer<br />
Comme pour me rappeler là où je n’irai jamais<br />
Car l’herbe y est trop haute ou la pierre trop affutée<br />
Y’a toujours pas d’ascenseur qui puisse m’y déposer<br />
Qu’importe frère je fais un vœu, je tends la main, je touche avec les yeux<br />
Même les mots ne peuvent parfois pas tout raconter<br />
Je n’ai que la moitié d’un corps mais mon cœur reste entier<br />
C’est toute ma différence<br />
C’est mon combat<br />
Je sens de la méfiance<br />
Tout autour de moi ça fait toute ma différence<br />
Je ne sais pas pourquoi<br />
Les regards que l’on me lance<br />
Font si mal que ça<br />
J’ai parlé avec un ange ça va faire 15 ans<br />
Il m’a dit<br />
Voici ta chance alors profites en<br />
J’ai dérapé dans ma course j’y ai laissé des vertèbres<br />
J’ai salué les ténèbres et j’ai arrêté les cours<br />
La vie m’a appris qu’elle avait ses raisons<br />
Mon accident m’aura permis d’éviter la prison<br />
C’que je voulais je crois exister autrement<br />
Vivre par la passion et non grâce à la compassion<br />
Alors quel autre monde voudra de moi maintenant<br />
Celui des endroits accessibles aux fauteuils roulants<br />
J’veux des dalles de béton lisses<br />
Car dans le sable je m’enlise<br />
Ne me reste-t-il que la clinique et l’odeur de la Bétadine?<br />
J’ai bouffé trop de pitié<br />
Ces mains sur mon épaule ces bouches qui sentent l’alcool<br />
Et ces regards empoisonnés<br />
Un sourire qui se perd et soudain tout disparaît<br />
Je n’ai que la moitié d’un corps mais mon cœur reste entier<br />
C’est toute ma différence<br />
C’est mon combat<br />
Je sens de la méfiance<br />
Tout autour de moi ça fait toute ma différence<br />
Je ne sais pas pourquoi<br />
Les regards que l’on me lance<br />
Font si mal que ça.<br />
Et c’est chaque fois la même chose<br />
J’suis privé du meilleur<br />
Pour des valeurs bâties sur la peur des gens<br />
On n’a pas les mêmes rêves<br />
Mais on fait tous les mêmes erreurs, bonhomme<br />
Merci pour chacun de tes gestes<br />
Garde pour toi ta conscience...</em></p>
</blockquote>
<p>Interview de l’artiste :<br />
<a href="http://www.handimarseille.fr/le-magazine/culture-124/article/je-n-ai-que-la-moitie-d-un-corps">http://www.handimarseille.fr/le-magazine/culture-124/article/je-n-ai-que-la-moitie-d-un-corps </a></p>
<p>Note : Kaëm est un auteur/compositeur de rap/slam handicapé.</p>
<p>Extraits :</p>
<blockquote>
<p>H : <em>Vos textes sont engagés, vous cherchez à nous questionner, à modifier notre regard sur le monde, sur l’autre?</em></p>
<p>K : Oui, parfaitement. Déjà écrire contient le mot cri. Ce que je peux dire, c’est que du jour où je me suis retrouvé en fauteuil, c’est-à-dire un an après la mort de mon papa, j’avais quatorze ans... À partir de ce moment-là, on se retrouve dans la peau de quelqu’un qu’on n’est pas, qu’on n’est pas encore. Je donne un exemple tout bête : j’ai eu mon accident quand j’étais en troisième, je pars en rééducation puis je rentre pour passer mon brevet. Et puis en seconde, j’arrive dans un nouveau lycée, je suis le même que six mois auparavant, c’est moi, c’est Damien ! Mais je suis en fauteuil. Moi je n’ai pas changé, mais le regard que les gens portent sur moi a changé. Je fais le con dans un cours, j’envoie des boulettes de papier sur un copain. Mon copain se fait virer et le prof à la fin du cours vient me voir et me dit : « Bon la prochaine fois c’est toi que je vire, arrête de profiter de ta situation ! » C’est ma première claque de mec en fauteuil : le regard que les gens portent sur moi a changé. Donc on apprend, je pense, à prendre un peu plus la place de l’autre parce qu’on se retrouve, du jour au lendemain, à la place de ces gens qu’on regardait avec ce sentiment parfois de gène, parfois d’impuissance, de culpabilité. Face au stigmate, on se retrouve dans la peau de ces gens-là et donc après, on regarde le SDF en se disant « demain c’est peut-être moi... », on comprend peut-être un peu mieux. C’est une généralité, mais je pense que ça m’a permis de m’ouvrir un peu aux autres.</p>
<p>H :<em> C’est l’évolution du regard des autres qui vous amène à changer finalement le regard que vous portez sur vous?</em></p>
<p>K : Et même à changer mon comportement. C’est-à-dire que j’évite de mettre les gens dans des positions embarrassantes, dans des positions où ils pourraient aussi avoir de la pitié. Au début du morceau « Toute ma différence » il y a un dialogue qui parle de ça, qui est récupéré d’un reportage qui avait été fait sur l’équipe de France de ski handisport. Il y a un mec qui dit : « Le problème c’est le regard de l’autre parce qu’il est soit empreint de pitié, soit admiratif au-delà du raisonnable ». J’essaie d’éviter de mettre les gens dans cette position-là.</p>
<p> </p>
</blockquote>
<h3>Documentation</h3>
<p> </p>
<h4>Sur la drague, une émission de radio</h4>
<p><em>Drague mode d'emploi : de la carte du tendre à la carte du lourd</em></p>
<p><a href="https://www.franceinter.fr/emissions/service-public/service-public-23-mai-2014">https://www.franceinter.fr/emissions/service-public/service-public-23-mai-2014</a></p>
<p> </p>
<h4>Sur le harcèlement de rue</h4>
<p><a href="http://www.stopharcelementderue.org/">http://www.stopharcelementderue.org/</a></p>
<p> </p>
<p> </p>
<h4>Sur le harcèlement</h4>
<p><a href="https://arretonslesviolences.gouv.fr/besoin-d-aide/harcelements">https://arretonslesviolences.gouv.fr/besoin-d-aide/harcelements</a></p>
<p><a href="https://www.nonauharcelement.education.gouv.fr/">https://www.nonauharcelement.education.gouv.fr/</a></p>
<p> </p>
<p> </p>
<h4>Handicap</h4>
<p><span style="text-decoration: underline;">Définition de la discrimination :</span></p>
<p>Le cadre normatif général de la discrimination est fixé par l’article 1ᵉʳ de la loi n°2008-496 du 27 mai 2008 portant diverses dispositions d’adaptation au droit communautaire. Cette définition est déclinée dans le Code pénal, aux articles 225-1 et suivants ainsi qu’à l’article L. 1132-1 et suivants du Code du travail notamment.</p>
<p>La discrimination y est constituée par « toute distinction opérée entre les personnes physiques sur le fondement de leur origine, de leur sexe, de leur situation de famille, de leur grossesse, de leur apparence physique, de la particulière vulnérabilité résultant de leur situation économique, apparente ou connue de son auteur, de leur patronyme, de leur lieu de résidence, de leur état de santé, de leur perte d’autonomie, de leur handicap, de leurs caractéristiques génétiques, de leurs mœurs, de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre, de leur âge, de leurs opinions politiques, de leurs activités syndicales, de leur capacité à s’exprimer dans une langue autre que le français, de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une prétendue race ou une religion déterminée », qu’il s’agisse de personnes physiques ou morales.</p>
<p>source: <a href="http://www.gouvernement.fr/sites/default/files/contenu/piece-jointe/2017/02/guide_pratique_de_lutte_contre_les_discriminations.pdf">http://www.gouvernement.fr/sites/default/files/contenu/piece-jointe/2017/02/guide_pratique_de_lutte_contre_les_discriminations.pdf</a></p>
<p><span style="text-decoration: underline;">Étymologie :</span></p>
<blockquote>
<p>« Hand in cap » : littéralement, « la main dans le chapeau ». A l’origine, si on s’attache à la sémantique du mot, le terme « handicapé » n’était pas associé à ceux qui avaient quelque chose en moins, mais bien plutôt à ceux dont les performances dépassaient celles des autres, ceux qui étaient hors-norme. Ce terme anglais a été employé dans le domaine du jeu à partir du XVIème siècle, et il est rattaché à la notion d’égalité des chances et donc de hasard de jeu, d’égalité de droit à gagner. En effet, sur les champs de courses, handicaper un concurrent plus fort que les autres, c’est diminuer ses chances de succès en le chargeant au départ d’un poids supplémentaire, ou en l’obligeant à parcourir une distance plus longue, pour égaliser les chances de tous les partants. Les paris se font donc au hasard, l’issue de la course étant incertaine. Autant mettre alors tous les noms des chevaux au fond d’un chapeau et tirer au sort le nom du futur vainqueur...<br />
<a href="http://www2.ac-lyon.fr/etab/ien/rhone/ash/IMG/pdf/La_notion_de_haS-_forma_AVS.pdf">http://www2.ac-lyon.fr/etab/ien/rhone/ash/IMG/pdf/La_notion_de_haS-_forma_AVS.pdf</a></p>
<p><em>(note : ce lien ne fonctionne plus en 2021)</em></p>
<p> </p>
</blockquote>
<p><span style="text-decoration: underline;">Handicap et discrimination :</span><br />
Le handicap constitue 20,80% des réclamations adressées en 2014 au Défenseur des droits en matière de discrimination. Il est le second motif après l'origine (23,70%) et devant l'état de santé (13,30%). <br />
Les réclamations portent en premier lieu sur l'accès à l'emploi public (4,20%), au service public (3,90%), aux biens et aux services (3,60%), à l'emploi privé (3,50%), à l'éducation (3,30%)…<br />
<a href="https://informations.handicap.fr/art-handicap-discrimination-france-853-7507.php">https://informations.handicap.fr/art-handicap-discrimination-france-853-7507.php </a></p>
<p><span style="text-decoration: underline;">Ce que dit la loi :</span><br />
La discrimination relative à un handicap est lourdement sanctionnée. L'article 225-2 du Code pénal dispose que « la discrimination définie à l'article 225-1, commise à l'égard d'une personne physique ou morale, est punie de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 Euros d'amende lorsqu'elle consiste :</p>
<ul>
<li>À refuser la fourniture d'un bien ou d'un service ;</li>
<li>À entraver l'exercice normal d'une activité économique quelconque ;</li>
<li>À refuser d'embaucher, à sanctionner ou à licencier une personne ;</li>
<li>À subordonner la fourniture d'un bien ou d'un service à une condition fondée sur l'un des éléments visés à l'article 225-1;</li>
<li>À subordonner une offre d'emploi, une demande de stage ou une période de formation en entreprise à une condition fondée sur l'un des éléments visés à l'article 225-1 ;</li>
<li>À refuser d'accepter une personne à l'un des stages visés par le 2° de l'article L. 412-8 du Code de la sécurité sociale.<br />
Lorsque le refus discriminatoire prévu au premier point est commis dans un lieu accueillant du public ou aux fins d'en interdire l'accès, les peines sont portées à cinq ans d'emprisonnement et à 75 000 euros d'amende. »<br />
https://www.guy-renard.fr/discrimination-handicap-sante/</li>
</ul>
<p> </p>
<h4>À lire</h4>
<p> </p>
<ul>
<li><a href="https://www.lemonde.fr/pixels/article/2022/08/23/le-handicap-se-met-en-scene-sur-tiktok_6138728_4408996.html" rel="noopener noreferrer" target="_blank" title="Le handicap se met en scène sur TikTok">Le handicap se met en scène sur TikTok</a> (2022)</li>
</ul>
<p> </p>
<ul>
<li><em>Connaître, définir, sensibiliser et combattre les stéréotypes et les préjugés à l'égard des personnes handicapées</em>, rapport préliminaire de la CNCDH (2021)<br />
<a href="https://www.cncdh.fr/sites/default/files/rapport_preliminaire_handicap_juillet_2021_-_format_a5_1.pdf">https://www.cncdh.fr/sites/default/files/rapport_preliminaire_handicap_juillet_2021_-_format_a5_1.pdf</a></li>
</ul>
<p> </p>
<ul>
<li><em>Guide pratique de lutte contre les discriminations</em>, Ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports (2017)<br />
<a href="http://www.gouvernement.fr/sites/default/files/contenu/piece-jointe/2017/02/guide_pratique_de_lutte_contre_les_discriminations.pdf">http://www.gouvernement.fr/sites/default/files/contenu/piece-jointe/2017/02/guide_pratique_de_lutte_contre_les_discriminations.pdf</a></li>
</ul>
<p> </p>
<ul>
<li><em>Moi, gêné ?</em><br />
<a href="http://www.filsantejeunes.com/moi-gene-6857">http://www.filsantejeunes.com/moi-gene-6857</a></li>
</ul>
<blockquote>
<p>Emotions, sentiments, affects, le handicap laisse rarement indifférent. Chacun d’entre nous a déjà rencontré des personnes en situation de handicap et cela a certainement fait naître différentes émotions. Ces émotions sont difficilement contrôlables, elles ne sont pas volontaires. Nous sommes même surpris par ce que l’on ressent. On voudrait pouvoir se raisonner mais une émotion ça ne se commande pas... Ca surprend, ça prend de court, ça nous dépasse parfois. Souvent même, elles nous trahissent. L’émotion peut être plus ou moins intense, fugace ou persistante. Elle est instinctive et s’exprime à travers le corps : expressions du visage, rougissements, gestes, postures...<br />
</p>
</blockquote>
<h4>Site</h4>
<p><a href="https://www.defenseurdesdroits.fr/fr/institution/competences/lutte-contre-discriminations">https://www.defenseurdesdroits.fr/fr/institution/competences/lutte-contre-discriminations</a></p>
<p> </p>
<h4> </h4>
<h4>BD</h4>
<p>Hors cases <a href="https://www.hors-cases.fr/">https://www.hors-cases.fr/</a></p>
<p>«Hors Cases» est un projet mené dans le cadre du cursus de bande dessinée documentaire de l’école Émile Cohl. L’objectif est de proposer un outil de médiation, pour le grand public, pour les entreprises, pour les professionnels de santé, pour tous ceux qui ont besoin de supports pédagogiques simples, accessibles, pour expliquer les différentes formes de handicap.</p>
<p> </p>
<h4>À écouter</h4>
<p><a href="https://www.binge.audio/podcast/programme-b/nous-autres-1-2">https://www.binge.audio/podcast/programme-b/nous-autres-1-2</a></p>
<p><a href="https://www.binge.audio/podcast/programme-b/nous-autres-2-2">https://www.binge.audio/podcast/programme-b/nous-autres-2-2</a></p>
<p> </p>
<p> </p>
<p> </p>
<p> </p>
Analyse
<h3>Questions</h3>
<h4>(et quelques éléments de réponses)</h4>
<p> </p>
<p><span style="color:#27ae60;"><strong>Générique</strong></span></p>
<p>- Comment s’appelle le procédé qui consiste à entendre un son (ou une voix) sans en voir la source ? </p>
<p>C’est un son off ou une voix off.<br />
Ici, c'est une voix de jeune fille qui chantonne.</p>
<p> </p>
<p><span style="color:#27ae60;"><strong>Séquence 1 : les vestiaires</strong></span></p>
<p> </p>
<p>Les garçons : ils sont trois comme dans la scène de la piscine dans le film <em>Lucas</em> (voir dans PROLONGEMENTS).</p>
<p>- Que cherchent-ils à faire ? Que pensez-vous de leur attitude ?</p>
<p>Ils viennent dans l'espace réservé aux filles, les vestiaires étant non-mixtes. Ils veulent "mater" la fille qui chantonne, par-dessus la porte, sans son autorisation. Ils ne la connaissent visiblement pas, c'est juste parce qu'il s'agit d'une fille et qu'ils espèrent la voir nue ou du moins déshabillée.</p>
<p>Cette irruption dans l'intimité de l'autre est une violence.</p>
<p>Ils sont immatures et voyeurs.</p>
<p>- Les trois garçons : première impression ? peut-on déjà les différencier ? </p>
<p>On en voit un qui insiste pour regarder, un autre qui ne semble pas d’accord, mais qui se laisse entraîner « laisse tomber… moi je porte pas… » et le 3° qui s’amuse à faire surprendre son copain. Le leader est le plus petit des trois.</p>
<p>Que penseriez-vous de filles qui tenteraient, de la même façon, d'apercevoir les garçons dans leur vestiaire? Justifier.</p>
<p><br />
<span style="color:#27ae60;"><strong>Séquence 2 : dans le bassin</strong></span><br />
</p>
<p>- L’attitude des garçons, décrire et commenter.</p>
<p>Ils sautent juste à côté des filles à plusieurs reprises et les éclaboussent. Ils veulent se faire remarquer. Ils ne se préoccupent pas de déranger ou d'indisposer. Ils « font les gars », ils occupent l'espace sans solliciter l'avis et le consentement des deux filles.</p>
<p>- La réaction des filles ?</p>
<p>Elles n’apprécient pas, elles sont éclaboussées, dérangées. Elles les trouvent « lourds ».</p>
<p>- Premiers dialogues : commenter. </p>
<p>Une des filles leur demande d’aller jouer ailleurs.</p>
<p>Le garçon qui répond fait son malin devant les copains et provoque la fille avec une allusion sexuelle ; les autres garçons ricanent.</p>
<blockquote>
<p>La fille : <em>T’as que ça à faire que tremper ta bite à côté de moi ?</em></p>
</blockquote>
<p>Elle est en colère, agressive, elle en a marre. Elle répond dans le même registre.</p>
<p>- Réaction des garçons ?</p>
<p>Elle a forcément un problème, un truc qui ne va pas, sinon elle ne réagirait pas comme ça.</p>
<p>- Pourquoi pensent-ils ça ? </p>
<p>Parce qu’elle réagit aussi avec vulgarité, avec agressivité, sur le même mode qu’eux. Sa réaction est violente. Chez eux, c’est une façon de s’affirmer devant les autres, mais ça n’est pas toléré chez une fille.</p>
<p>- Quelle serait, à votre avis, la réaction adéquate à leurs yeux ?</p>
<p>Qu’elle soit subjuguée ? Qu’elle cherche le dialogue, à les connaître ? Ou à leur parler plus gentiment et poliment ? Qu'elle soit gênée, que cela la fasse rire, rougir ou ne pas répondre ? Ou qu'elle parte ?</p>
<p>- La situation s’envenime : raconter (ci-dessous les dialogues)</p>
<blockquote>
<p>Elle : J<em>’ai pas envie de te parler !</em></p>
</blockquote>
<p>Le « petit » crache, elle crache à son tour.</p>
<blockquote>
<p>Elle: <em>Casse toi abruti</em> !</p>
<p>Lui : <em>Tu me parles bien, toi OK</em>?</p>
<p>Elle : <em>Tu ferais bien de t’essuyer parce que t’as de la morve autour du nez</em></p>
</blockquote>
<p>Expression : il/elle a encore la morve au nez = être un morveux, un blanc-bec</p>
<blockquote>
<p>Lui : (vexé) : <em>J’ai de la morve au nez, sérieux?</em></p>
</blockquote>
<p>Son copain rigole.</p>
<blockquote>
<p>L’autre : <em>Fais pas ça dans l’eau c’est dégueulasse!</em></p>
<p>Lui : C<em>’est bon, c’est javellisé, on s’en branle!</em></p>
<p>Elle :<em> Ouais dans ton cerveau aussi y’a de l’eau de javel, crétin!</em></p>
<p>Lui : <em>Moi mon cerveau il est javellisé? </em></p>
<p>Elle :<em> Dégage!</em></p>
<p>Lui : <em>C’est qui qu’ est javellisé là ? qui est javellisé putain de merde?</em></p>
<p>Elle : <em>Dégage!</em></p>
</blockquote>
<p> </p>
<p>Intervention du maître nageur qui les menace de les mettre dehors. Ils sortent du bassin et vont s’asseoir plus loin. Le 3° copain essaie d’apaiser le premier qui ne change pas d’attitude.</p>
<p>La fille monte le ton, elle est agressive dans ses paroles et blessante. Elle ne recule pas et ne cherche pas non plus à apaiser la situation. Le garçon continue à « faire son gars » devant les copains, il ne recule pas non plus, il ne veut pas perdre la face. Sans l’intervention de l’adulte, la situation pourrait dégénérer.</p>
<p>- Imaginer ce qui pourrait se passer si l'adulte ne venait pas.</p>
<p>- De quelle façon l’un/e des protagonistes pourrait réussir à apaiser la situation ? </p>
<p>La médiation est souvent mal perçue : personne ne souhaite paraitre se dégonfler, ou se laisser marcher dessus, ni être considéré comme lâche ; comme si, à partir du moment où il y a une situation de conflit, il n'y avait pas d'autre solution que d'aller jusqu'au bout. <br />
<br />
Ici la fille ne se laisse pas faire et sa réaction violente alimente la violence des garçons.<br />
</p>
<p><span style="color:#27ae60;"><strong>Séquence 3 : devant la piscine </strong></span><br />
</p>
<p>- Raconter et distinguer l’attitude de chacun des garçons. </p>
<p>Ils attendent la fille.<br />
Celui qui s’est senti insulté veut « lui donner une leçon ». On imagine un acte physique assez brutal, d’après la réaction de l’un des garçons.</p>
<p>Il y a le plus petit des trois, celui qui fait son « coq », celui qui rigole, mais ne calme jamais le jeu, et le 3° qui est plus hésitant, mais se laisse entraîner. Il semble à première vue plus raisonnable, mais ne prend pas l’ascendant sur les autres. Dans cette scène, par exemple, il ne force pas son copain à jeter ce qu’il tient à la main, il dit qu’il va partir, mais reste.</p>
<p>- Que pensez-vous du caractère de chacun des garçons ? </p>
<p>- Que pensez-vous de l’attitude de celui qui veut aller jusqu’au bout ? (il s’est senti humilié et veut se venger) </p>
<p>- Pourquoi s’excuser ? </p>
<p>Ils s’excusent parce qu’ils réalisent que la fille est handicapée.</p>
<p>Ce n’est pas leur attitude en elle-même qu’ils remettent en question, ils semblent considérer que la jeune fille handicapée est en quelque sorte infériorisée par son handicap (ce qu’elle signifie en leur disant que si c’est à cause de la chaise qu’ils lui font des excuses, elle n’en veut pas).</p>
<p>La jeune fille veut être considérée comme une personne, elle refuse d'être réduite à son handicap.<br />
</p>
<p><span style="color:#27ae60;"><strong>Séquence 4 : la piscine</strong></span><br />
</p>
<p>- Pourquoi le garçon est-il revenu ? </p>
<p>Durant le film, il y a eu plusieurs échanges de regards entre ce garçon et la jeune fille ; ils se plaisent et on peut imaginer qu’une histoire va commencer entre eux.</p>
<p>Proposer aux élèves de s’exprimer sur cette suite.</p>
<p> </p>
<h3><br />
Compléments</h3>
<h4>Distinguer la drague du harcèlement</h4>
<p><a href="http://www.lexpress.fr/actualite/societe/petit-tutoriel-pour-distinguer-drague-et-harcelement_1798286.html">http://www.lexpress.fr/actualite/societe/petit-tutoriel-pour-distinguer-drague-et-harcelement_1798286.html</a></p>
<blockquote>
<p><em>Trois critères caractérisent principalement le harcèlement. D'abord, la teneur des propos: interpeller une femme, même une seule fois, avec des propos sexistes, humiliants, insultants, menaçants ou à caractère sexuel constitue déjà une forme de harcèlement. Ensuite, aborder une femme sans tenir compte de ses réactions: si elle refuse le dialogue, qu'elle n'y consent pas, insister relève du harcèlement. Enfin, suivre une personne ou lui imposer sa présence, voire un rapprochement en l'absence de sa réponse ou face à son refus, c'est encore du harcèlement. La personne ne souhaite pas échanger, point final. Cette insistance est naturellement ressentie comme menaçante.</em></p>
<p><em>Un critère, un seul, caractérise la drague: le consentement. Les deux personnes échangent mutuellement de façon volontaire. La drague est un jeu de séduction, qui n'en est plus un dès lors qu'une des deux personnes ne souhaite pas/plus jouer.</em></p>
</blockquote>
<p><span style="text-decoration: underline;">Un tableau :</span></p>
<p> </p>
<p><span class="edit_mixed_pix"><a href="?q=genrimages/oriente_document_visuel/1508" title="Drague ou harcèlement ? Tableau."><img alt="Des questions qui permettent de distinguer la drague du harcèlement." src="?q=sites/default/files/styles/insert/public/drague%20ou%20harce%CC%80lement%3F.jpg&itok=t73QqvNn" title="Drague ou harcèlement ? Tableau." /></a></span></p>
<p> </p>
<p> </p>
<p> </p>
<h4>(et quelques éléments de réponses)</h4>
<p> </p>
<p><span style="color:#27ae60;"><strong>Générique</strong></span></p>
<p>- Comment s’appelle le procédé qui consiste à entendre un son (ou une voix) sans en voir la source ? </p>
<p>C’est un son off ou une voix off.<br />
Ici, c'est une voix de jeune fille qui chantonne.</p>
<p> </p>
<p><span style="color:#27ae60;"><strong>Séquence 1 : les vestiaires</strong></span></p>
<p> </p>
<p>Les garçons : ils sont trois comme dans la scène de la piscine dans le film <em>Lucas</em> (voir dans PROLONGEMENTS).</p>
<p>- Que cherchent-ils à faire ? Que pensez-vous de leur attitude ?</p>
<p>Ils viennent dans l'espace réservé aux filles, les vestiaires étant non-mixtes. Ils veulent "mater" la fille qui chantonne, par-dessus la porte, sans son autorisation. Ils ne la connaissent visiblement pas, c'est juste parce qu'il s'agit d'une fille et qu'ils espèrent la voir nue ou du moins déshabillée.</p>
<p>Cette irruption dans l'intimité de l'autre est une violence.</p>
<p>Ils sont immatures et voyeurs.</p>
<p>- Les trois garçons : première impression ? peut-on déjà les différencier ? </p>
<p>On en voit un qui insiste pour regarder, un autre qui ne semble pas d’accord, mais qui se laisse entraîner « laisse tomber… moi je porte pas… » et le 3° qui s’amuse à faire surprendre son copain. Le leader est le plus petit des trois.</p>
<p>Que penseriez-vous de filles qui tenteraient, de la même façon, d'apercevoir les garçons dans leur vestiaire? Justifier.</p>
<p><br />
<span style="color:#27ae60;"><strong>Séquence 2 : dans le bassin</strong></span><br />
</p>
<p>- L’attitude des garçons, décrire et commenter.</p>
<p>Ils sautent juste à côté des filles à plusieurs reprises et les éclaboussent. Ils veulent se faire remarquer. Ils ne se préoccupent pas de déranger ou d'indisposer. Ils « font les gars », ils occupent l'espace sans solliciter l'avis et le consentement des deux filles.</p>
<p>- La réaction des filles ?</p>
<p>Elles n’apprécient pas, elles sont éclaboussées, dérangées. Elles les trouvent « lourds ».</p>
<p>- Premiers dialogues : commenter. </p>
<p>Une des filles leur demande d’aller jouer ailleurs.</p>
<p>Le garçon qui répond fait son malin devant les copains et provoque la fille avec une allusion sexuelle ; les autres garçons ricanent.</p>
<blockquote>
<p>La fille : <em>T’as que ça à faire que tremper ta bite à côté de moi ?</em></p>
</blockquote>
<p>Elle est en colère, agressive, elle en a marre. Elle répond dans le même registre.</p>
<p>- Réaction des garçons ?</p>
<p>Elle a forcément un problème, un truc qui ne va pas, sinon elle ne réagirait pas comme ça.</p>
<p>- Pourquoi pensent-ils ça ? </p>
<p>Parce qu’elle réagit aussi avec vulgarité, avec agressivité, sur le même mode qu’eux. Sa réaction est violente. Chez eux, c’est une façon de s’affirmer devant les autres, mais ça n’est pas toléré chez une fille.</p>
<p>- Quelle serait, à votre avis, la réaction adéquate à leurs yeux ?</p>
<p>Qu’elle soit subjuguée ? Qu’elle cherche le dialogue, à les connaître ? Ou à leur parler plus gentiment et poliment ? Qu'elle soit gênée, que cela la fasse rire, rougir ou ne pas répondre ? Ou qu'elle parte ?</p>
<p>- La situation s’envenime : raconter (ci-dessous les dialogues)</p>
<blockquote>
<p>Elle : J<em>’ai pas envie de te parler !</em></p>
</blockquote>
<p>Le « petit » crache, elle crache à son tour.</p>
<blockquote>
<p>Elle: <em>Casse toi abruti</em> !</p>
<p>Lui : <em>Tu me parles bien, toi OK</em>?</p>
<p>Elle : <em>Tu ferais bien de t’essuyer parce que t’as de la morve autour du nez</em></p>
</blockquote>
<p>Expression : il/elle a encore la morve au nez = être un morveux, un blanc-bec</p>
<blockquote>
<p>Lui : (vexé) : <em>J’ai de la morve au nez, sérieux?</em></p>
</blockquote>
<p>Son copain rigole.</p>
<blockquote>
<p>L’autre : <em>Fais pas ça dans l’eau c’est dégueulasse!</em></p>
<p>Lui : C<em>’est bon, c’est javellisé, on s’en branle!</em></p>
<p>Elle :<em> Ouais dans ton cerveau aussi y’a de l’eau de javel, crétin!</em></p>
<p>Lui : <em>Moi mon cerveau il est javellisé? </em></p>
<p>Elle :<em> Dégage!</em></p>
<p>Lui : <em>C’est qui qu’ est javellisé là ? qui est javellisé putain de merde?</em></p>
<p>Elle : <em>Dégage!</em></p>
</blockquote>
<p> </p>
<p>Intervention du maître nageur qui les menace de les mettre dehors. Ils sortent du bassin et vont s’asseoir plus loin. Le 3° copain essaie d’apaiser le premier qui ne change pas d’attitude.</p>
<p>La fille monte le ton, elle est agressive dans ses paroles et blessante. Elle ne recule pas et ne cherche pas non plus à apaiser la situation. Le garçon continue à « faire son gars » devant les copains, il ne recule pas non plus, il ne veut pas perdre la face. Sans l’intervention de l’adulte, la situation pourrait dégénérer.</p>
<p>- Imaginer ce qui pourrait se passer si l'adulte ne venait pas.</p>
<p>- De quelle façon l’un/e des protagonistes pourrait réussir à apaiser la situation ? </p>
<p>La médiation est souvent mal perçue : personne ne souhaite paraitre se dégonfler, ou se laisser marcher dessus, ni être considéré comme lâche ; comme si, à partir du moment où il y a une situation de conflit, il n'y avait pas d'autre solution que d'aller jusqu'au bout. <br />
<br />
Ici la fille ne se laisse pas faire et sa réaction violente alimente la violence des garçons.<br />
</p>
<p><span style="color:#27ae60;"><strong>Séquence 3 : devant la piscine </strong></span><br />
</p>
<p>- Raconter et distinguer l’attitude de chacun des garçons. </p>
<p>Ils attendent la fille.<br />
Celui qui s’est senti insulté veut « lui donner une leçon ». On imagine un acte physique assez brutal, d’après la réaction de l’un des garçons.</p>
<p>Il y a le plus petit des trois, celui qui fait son « coq », celui qui rigole, mais ne calme jamais le jeu, et le 3° qui est plus hésitant, mais se laisse entraîner. Il semble à première vue plus raisonnable, mais ne prend pas l’ascendant sur les autres. Dans cette scène, par exemple, il ne force pas son copain à jeter ce qu’il tient à la main, il dit qu’il va partir, mais reste.</p>
<p>- Que pensez-vous du caractère de chacun des garçons ? </p>
<p>- Que pensez-vous de l’attitude de celui qui veut aller jusqu’au bout ? (il s’est senti humilié et veut se venger) </p>
<p>- Pourquoi s’excuser ? </p>
<p>Ils s’excusent parce qu’ils réalisent que la fille est handicapée.</p>
<p>Ce n’est pas leur attitude en elle-même qu’ils remettent en question, ils semblent considérer que la jeune fille handicapée est en quelque sorte infériorisée par son handicap (ce qu’elle signifie en leur disant que si c’est à cause de la chaise qu’ils lui font des excuses, elle n’en veut pas).</p>
<p>La jeune fille veut être considérée comme une personne, elle refuse d'être réduite à son handicap.<br />
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<p><span style="color:#27ae60;"><strong>Séquence 4 : la piscine</strong></span><br />
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<p>- Pourquoi le garçon est-il revenu ? </p>
<p>Durant le film, il y a eu plusieurs échanges de regards entre ce garçon et la jeune fille ; ils se plaisent et on peut imaginer qu’une histoire va commencer entre eux.</p>
<p>Proposer aux élèves de s’exprimer sur cette suite.</p>
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Compléments</h3>
<h4>Distinguer la drague du harcèlement</h4>
<p><a href="http://www.lexpress.fr/actualite/societe/petit-tutoriel-pour-distinguer-drague-et-harcelement_1798286.html">http://www.lexpress.fr/actualite/societe/petit-tutoriel-pour-distinguer-drague-et-harcelement_1798286.html</a></p>
<blockquote>
<p><em>Trois critères caractérisent principalement le harcèlement. D'abord, la teneur des propos: interpeller une femme, même une seule fois, avec des propos sexistes, humiliants, insultants, menaçants ou à caractère sexuel constitue déjà une forme de harcèlement. Ensuite, aborder une femme sans tenir compte de ses réactions: si elle refuse le dialogue, qu'elle n'y consent pas, insister relève du harcèlement. Enfin, suivre une personne ou lui imposer sa présence, voire un rapprochement en l'absence de sa réponse ou face à son refus, c'est encore du harcèlement. La personne ne souhaite pas échanger, point final. Cette insistance est naturellement ressentie comme menaçante.</em></p>
<p><em>Un critère, un seul, caractérise la drague: le consentement. Les deux personnes échangent mutuellement de façon volontaire. La drague est un jeu de séduction, qui n'en est plus un dès lors qu'une des deux personnes ne souhaite pas/plus jouer.</em></p>
</blockquote>
<p><span style="text-decoration: underline;">Un tableau :</span></p>
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<p><span class="edit_mixed_pix"><a href="?q=genrimages/oriente_document_visuel/1508" title="Drague ou harcèlement ? Tableau."><img alt="Des questions qui permettent de distinguer la drague du harcèlement." src="?q=sites/default/files/styles/insert/public/drague%20ou%20harce%CC%80lement%3F.jpg&itok=t73QqvNn" title="Drague ou harcèlement ? Tableau." /></a></span></p>
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Mots pour la recherche libre
Inégalités, discriminations, corps, genre espace public, harcèlement, masculinités