MASCULINITÉS (vidéo)

Corps, Discriminations, Lgbtqi+, Masculinités, Parentalité, Sexualités, Violences
Collège, Lycée

Autres propositions sur Genrimages
 

Analyses

LGBTPHOBIES

CAMPAGNE DE RECRUTEMENT DE L'EDUCATION NATIONALE (2011)

CAMPAGNE DE RECRUTEMENT DU CNRS 2014/2015

CLIO ESTATE (2008)

DIRTY SLAPPING

ENTRETIEN DOMESTIQUE N° 1 : PAPA ET BEBE

LINGETTES NIVEA (2008)

YPSILON, POUR ELLE ET POUR LUI (2013)


A annoter

A ANNOTER : PORTE BÉBÉ RADIUS

A ANNOTER: PUBLICITE ELECTROMENAGER LG (2005)

A ANNOTER : PUBLICITE POUR LES MATELAS SIMMONS

A ANNOTER : PUBLICITÉ POUR LE DÉODORANT REXONA "HOMME"

A ANNOTER : PUBLICITÉ POUR LE LAIT NIVÉA BABY

A ANNOTER : PARFUM BIOTHERM HOMME FORCE


 

Autres propositions pédagogiques

  • En petits groupes, choisir une émission de radio dans celles citées dans la DOCUMENTATION ci-dessous et la présenter à la classe 
  • Présenter la loi du 3 aout 2018 qui renforce la lutte contre les violences sexuelles et sexistes
  • Faire des recherche sur les mouvements masculinistes.
  • Quelle vision du masculin est développée dans le marketing genré ?

Par exemple (en chercher d'autres)

Une boîte de Kleenex, de couleur noire, avec une partie rouge en haut à droite sur laquelle est écrit, en lettres capitales noires "NEW LOOK". Au centre de l'étui, en lettres blanches : "Kleenex mansize". En bas à droite l'inscription, en caractères blancs et en capitales "SAME MANSIZE TISSUES"

Kleenex pour homme

A gauche de l'image un body avec série d'adjectifs, inscrits en rose, dont le premier est "Jolie". A droite un body avec série d'adjectifs, inscrits en bleu, dont le premier est "Fort".

Body pour garçon (et pour fille)

Yogourts pour hommes

L'avant bras d'un homme, montre au poignet, occupe la partie droite de l'image. La main tient la poignée d'un bidon noir, muni d'un bouchon rouge. Au dessus du nom de la marque "FREY", qui apparaît en blanc au centre du bidon, on lit "Oak" et "Musk" soit "cèdre" et "musc", au-dessous "Detergent for men".

Lessive pour hommes

 

  • Même question pour les jouets "pour garçons"
  • Même question pour les cadeaux à l'occasion de la fête des pères
  • Etudier le modèle physique proposé comme référence dans les publicités, les films, les clips, etc... Faire un montage/un collage.
  • Le masculinité valorisée est-elle "racisée "? Chercher des exemples et/ou des contre-exemples
  • Faire des synthèses des articles proposés ci-dessous
  • Recherche sur les mécanismes de violence masculine contre les femmes (féminicides par exemple)
     

Documentation


A télécharger

Vers l'égalité des femmes et des hommes : questionner les masculinités. Enjeux, témoignages, pratiques. ADEQUATIONS, 2016 (76 pages)
http://www.adequations.org/IMG/pdf/Masculinites-complet-P.pdf

Articles

Extraits

... Partons d’une définition simple: la virilité est un idéal. Un idéal de perfection, de performance et de courage, qui passe autant par des démonstrations corporelles que par des démonstrations verbales d’autorité et de pouvoir.

La virilité est porteuse d’un imaginaire qui fascine par sa manière de pousser aux limites certaines qualités attendues d’un homme. Le cinéma et la littérature regorgent de l’exploitation de ces mythes virils (Indiana Jones, Rocky, Terminator) mais aussi de leur caricature, nous rappelant que les figures les plus viriles ne sont pas nécessairement les plus désirables...

... La représentation culturelle et médiatique d’une virilité excessive sert souvent, et malheureusement de manière beaucoup plus sérieuse, la stigmatisation des classes populaires –les jeunes de banlieue, les rappeurs ou encore certains groupes ouvriers, comme les dockers décrits par Michel Pigenet –, tandis qu’au sein des classes supérieures, cette représentation prend généralement la forme d’une fascination teintée d’inquiétude –en particulier dans certaines professions comme chez les traders ou encore chez les leaders politiques...

... La masculinité hégémonique se renouvelle dans une forme plus individuelle de disqualification du féminin et d’autres formes de masculinités –des masculinités jugées trop viriles ou trop efféminées. Dans les positions socialement valorisées (chez les cadres par exemple), cette masculinité se construit par le biais d’une désolidarisation de groupes masculins dont les pratiques virilistes apparaissent comme démodées.

Extraits

... «Travailler sur les masculinités permet de rompre avec l’évidence et de faire rentrer les hommes dans la particularité, se réjouit Arthur Vuattoux, sociologue faisant partie du groupe de chercheurs de l’EHESS en pointe sur le sujet. Cela permet aussi de se rendre compte qu’être un homme procure beaucoup d’avantages, mais que cela a aussi un coût.»

Un coût social «hallucinant», confirme Sylvie Ayral, enseignante et coauteure de La Fabrique des garçons: sanctions et genre au collège (PUF, 2011). Elle explique: «Une très grande partie de nos impôts est tournée vers le masculin. La délinquance, l’alcoolisme, la violence routière sont principalement le fait des hommes. Et dans l’espace scolaire, toute la discipline est tournée vers les garçons. Ils représentent 80% des élèves punis. Mais ce qui est plus préoccupant encore, c’est qu'il ressort, dans les enquêtes qualitatives, qu’ils savent parfaitement ce qu’ils font: ils instrumentalisent le système punitif pour donner des gages de leur masculinité. Avec la sanction, on consacre la domination masculine.»...

... la société patriarcale –ou viriarcale– semble avoir un rapport fusionnel avec les ségrégations, comme l’explique Olivia Gazalé: «Pour s’affirmer homme, voire surhomme, il faut désigner et exclure des sous-hommes. Historiquement, le mythe viriliste n’a pas seulement nourri la misogynie, mais aussi l’homophobie, la xénophobie, l’esclavagisme, le fascisme et toutes les formes d’exploitation et d’anéantissement de l’homme par l’homme.» ...

... «Il faut parler des dominations masculines sans tomber dans le piège des discours blancs et bourgeois qui vont marginaliser les arabes et les noirs, prévient Florian Vörös. Mais en pratique, quand il s’agit d’abandonner des privilèges, c’est compliqué.»

Extraits

...  Objectif : appréhender les masculinités dans leur multiplicité mais aussi à partir des rapports de pouvoir qui les constituent et les hiérarchisent. Ce champ d’études est particulièrement marqué par les travaux de la sociologue australienne Raewyn Connell qui a forgé le concept majeur de «masculinité hégémonique». Un peu à la manière de Gramsci, cette masculinité n’est pas tant une injonction coercitive, directe, immuable, mais bien «une emprise idéologique». C’est donc moins par la force que par le consentement à leurs valeurs que les dominants obtiennent l’adhésion des dominés, explique l’anthropologue Mélanie Gourarier. La masculinité hégémonique change et s’adapte aux évolutions de la société : elle est relationnelle, contextuelle, critiquable, insiste Raewyn Connell, elle n’est pas essentialiste. Loin d’un «éternel masculin» invariant et anhistorique, elle assoit sa légitimité en opposant et hiérarchisant les autres masculinités dites subalternes, subordonnées, marginalisées.

...Masculinités. Enjeux sociaux de l’hégémonie, le livre de Raewyn Connell, écrit en 1995, a été traduit en France en 2014 par les éditions Amsterdam. «L’étude des masculinités a pour but d’interroger à nouveaux frais les rapports sociaux de classe, de genre ou encore les enjeux liés à la globalisation et à la colonisation», est-il écrit dans l’introduction. Montrer ainsi que les dominés ne sont pas que des femmes, mais aussi des hommes à la masculinité dévalorisée - de la figure du «looser» à l’homme de la banlieue - les intersexes ou les non-Blancs.

Extraits

Or, il n’existe pas une masculinité, mais des masculinités. Et ce pluriel est déterminant car il est l’un des moyens de la reproduction sociale. Ce processus est bien visible dans la dépréciation de "l’homme de banlieue", jugé trop viril, violent. Sa masculinité est "dépassée", dépréciée au profit d’autres modèles jugés plus "policés" mais non moins socialement situés… en haut de l’échelle en l’occurrence !

«Malgré les discours sur le déclin et la crise, il n’y a pas eu d’affaiblissement du masculin ni dans le politique, ni dans l’économie, ni dans le quotidien. La crise de la masculinité est plutôt une stratégie face aux revendications d’égalité entre les sexes, une volonté de renouveler l’idéal de la puissance masculine. Une ruse du pouvoir.»

Extrait

Plus on est élevé en mâle, plus on réussit à l’école ?

S’attaquant, pour finir, aux solutions prônées par les défenseurs de la masculinité, Francis Dupui-Déri met en garde : ces solutions «pourraient nuire aux garçons plutôt que les aider.» Plusieurs études montrent que «c’est précisément lorsque les garçons –et les filles– s’identifient le plus fortement aux normes de la masculinité –et de la féminité– que les risques d’échec et de décrochage scolaires sont les plus élevés. Le garçon turbulent et bagarreur ou désirant briller dans le sport a tendanciellement moins de succès à l’école que le garçon studieux, qui risque d’être accusé par ses camarades d’être “efféminé”. Or l’intérêt pour la lecture semble être ce qu’il y a de plus important au départ du parcours scolaire, puisque savoir lire a un impact sur l’apprentissage dans toutes les disciplines.» Hélas, lorsque les garçons jouent les «vrais» petits garçons, ils se désintéressent souvent des livres. De même, les filles qui jouent à être des «vraies» –«celles qui adhèrent le plus fortement aux codes féminins de la séduction hétérosexuelle et qui ne pensent qu’à la romance»–, sont souvent moins bonnes à l’école. Encourager les stéréotypes de genre augmente donc les difficultés scolaires des enfants.

 

Extraits

En quoi un club de sport a-t-il pu prendre le relais d’une usine dans la construction de la virilité ?

Dans les sociétés occidentales, il y a de moins en moins de rites de passage de l’adolescence à l’âge adulte. A l’échelle des quartiers populaires, l’usine en était un. A 18 ans, un jeune se retrouvait dans un lieu où il se frottait, dès son arrivée, à des anciens ouvriers rompus aux grèves, aux luttes, aux mobilisations. L’usine dépassait le cadre même du travail : elle était un lieu de réunion, de sociabilité masculine. Avec la désindustrialisation, qui commence dès les années 70, la culture ouvrière s’est peu à peu délitée. Reste une culture populaire, dans laquelle l’usine n’est plus au centre. La socialisation dans un club de muay-thaï peut ainsi faire office de rite de passage et permettre aux jeunes boxeurs de devenir un «bonhomme».

...

Ce manque de reconnaissance est une affaire de stéréotypes ?

Oui. Depuis plusieurs décennies maintenant, les jeunesses populaires, de part et d’autre de l’Atlantique, sont dévalorisées, assimilées à un «problème public». Cette stigmatisation finit, en partie, par faire entrer ces jeunes dans le rôle qu’on leur assigne : ils seraient naturellement doués pour la bagarre et prédisposés à la violence. A la longue, ce jugement de valeur joue sur leur propre perception de leur virilité – «je viens d’une cité, je suis un bonhomme, donc je dois montrer que je suis fort…» En réalité, les jeunes de quartiers populaires n’ont pas tous le même rapport aux sports de combat – certains détestent ça – et plus largement, à la masculinité. Comme dans une partie des articles de presse qui leur sont consacrés, on nie leur complexité en les réduisant à un stéréotype. Aux Etats-Unis, cela prend une tonalité plus forte parce que la société est fortement racialisée et ségréguée. De nombreux Américains continuent de penser qu’un corps noir est forcément musclé. Quand certains ne collent pas au stéréotype, ils font de la musculation pour y remédier et endosser ce rôle attendu.

Extrait

Françoise Héritier le disait en des termes lumineux:
«Nous ne vivons pas la guerre des sexes, mais le fait que les deux sexes sont victimes d’un système de représentation vieux de bien des millénaires. Il est donc important que les deux sexes travaillent ensemble à changer ce système. L’oppression et la dévalorisation du féminin ne sont pas nécessairement un gain pour le masculin. Ainsi, lorsque les positions des sexes ne seront plus conçues en termes de supériorité et d’infériorité, l’homme gagnera des interlocuteurs: il parlera avec les femmes d’égal à égal. Alors, les hommes n’auront plus honte de leur part dite “féminine” où s’exprime, selon la norme socialement convenue, les émotions et les affects. Il n’est pas évident que l’égalité des personnes supprime entre elles le désir et l’amour.»

Et aussi :

    

 et

Emissions de radio/Podcasts

 

Être un bon homme, France Culture, Émission LSD, 4 épisodes, 2024
 

"Pour LSD, Romain de Becdelièvre enquête sur les masculinités contemporaines. Quels sont les corps, les discours, les inquiétudes et les modèles des hommes aujourd'hui ? Des chercheurs, des artistes et des penseurs esquissent les formes du mâle.

Pendant longtemps, les hommes n'ont pas eu de forme. Dans l'ordre social comme dans l'histoire du genre, le masculin a longtemps été une norme, une abstraction, un impensé et un étalon.

Qu'en est-il aujourd'hui ? Depuis quelques années, les études sur les masculinités proposent de mieux regarder les hommes : leurs attributs, leurs comportements et leurs discours, en fonction de leurs milieux sociaux. Les hommes sont peu à peu devenus des animaux comme les autres, et ils ont cessé d'être un continent silencieux. Une certaine vogue masculine flotte même dans l'air du temps, elle s'exprime dans des livres, des dossiers, des discussions et des podcasts.

Pour aborder les masculinités contemporaines, nous nous intéressons aux formes du mâle. Du plus tangible : le corps, le poil, la voix, le sport… au plus immatériel : les discours, les fantasmes et les modèles masculins. Que voit-on lorsque l'on regarde les corps des hommes ? Qu'entend-on quand on les écoute ? Quels discours les hommes portent-ils sur eux-mêmes ? Quels sont les modèles qui les inspirent ? ou qui les enferment ? Qu'est-ce qu'être un bon homme ?

Dans les quatre épisodes de cette série documentaire, nous donnons la parole à plusieurs hommes sur différents terrains de jeu, de la salle de sport aux salons de beauté, du lycée à l'entreprise. Nous sommes aussi partis rencontrer des chercheur·ses en études de masculinités, des écrivain·es, des acteurs, et des dessinateurs pour cerner la dimension éthique et esthétique du masculin aujourd'hui."
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-etre-un-bon-homme
 

Mansplaining 
Un mercredi sur deux, Mansplaining, animé par Thomas Messias, observe les masculinités à travers des œuvres culturelles et des faits d’actualité. Parce que la parole masculine est archi dominante, sauf lorsqu’il s’agit de remettre en question les privilèges des hommes.
https://podcasts.apple.com/fr/podcast/mansplaining/id1441664418?mt=2

Les couilles sur la table.
Un jeudi sur deux, Victoire Tuaillon parle en profondeur d’un aspect des masculinités contemporaines avec un·e invité·e. Parce qu’on ne naît pas homme, on le devient.
https://www.binge.audio/category/les-couilles-sur-la-table/
Voir aussihttps://www.telerama.fr/radio/les-couilles-sur-la-table,-une-emission-qui-met-le-viril-sur-le-gril,n5618052.php

Histoires de mecs, ex The boys's club 
The Boys Club, c'est un podcast sur la masculinité. Des hommes y sont interviewés pour parler de leur rapport à leur genre, depuis les injonctions à la virilité à leur relation à leur pénis.
https://www.youtube.com/channel/UCSVTaVI8GhWMUWIFXzBflGQ

On the verge 
ON THE VERGE parle de sexe au masculin, sans tabous ni jugements.
https://soundcloud.com/onthevergepodcast

Paroles d'hommes 
Mélanie Mâge va à la rencontre des hommes pour parler avec eux de leur masculinité.
"Ensemble, on aborde leur(s) amour(s), leurs sexualité ou tout autre sujet qu’on n’a parfois pas l’occasion d’aborder avec eux".
https://podcastfrance.fr/podcasts/societe/paroles-dhommes/

Le mythe de la virilité. Les Chemins de la Philosophie. France Culture (52 minutes) 
https://www.franceculture.fr/emissions/les-chemins-de-la-philosophie/le-mythe-de-la-virilite?xtor=SEC-701-%5BFRANCE_CULTURE_Desktop_%7C%7C_004299687488f0

Masculinités homosexuelles 
https://www.franceculture.fr/emissions/lheure-du-documentaire/masculinites-homosexuelles

Masculins, est-ce ainsi que les hommes se vivent, France Culture, 8 épisodes
https://www.franceculture.fr/emissions/lsd-la-serie-documentaire/masculins-est-ce-ainsi-que-les-hommes-se-vivent 

La virilité (2018)

4 émissions de Les chemins de la phiosophie de Adèle Van Reeth sur France Culture

Une conférence
 

Le mythe mortifère de la virilité (2019)
Olivia Gazalé, philosophe et auteure notamment de Le mythe de la virilité, un piège pour les deux sexes (Robert Laffont,  2017).
https://www.franceculture.fr/conferences/ecole-normale-superieure/le-mythe-mortifere-de-la-virilite

Une émission
 

COÛT DE LA VIRILITÉ : COMMENT LES HOMMES RUINENT LA SOCIÉTÉ

BLAST, 2022


Livres
 

Je ne suis pas viril – l'histoire (pas si) banale d'un mec d'aujourd'hui : le récit de Ben Névert sur son hypersensibilité, sa masculinité et son passé, First Société, 2021

Les Couilles sur la table, Victoire Tuaillon, 2019

Des hommes justes. Du patriarcat aux nouvelles masculinités. Ivan Jablonka, Seuil, 2019

Au-délà de la pénétration, Martin Page, Ed Monstrograph, 2019

Tu seras un homme -féministe- mon fils!, Aurélia Blanc, Marabout, 2018

Le Mythe de la virilité. Un piège pour les deux sexes, Olivia Gazalé, Editions Robert Laffon, 2018

La crise de la masculinité, Autopsie d'un mythe tenace, François Dupui-Deri, Editions du Remue-Ménage, 2018

Descente au coeur du mâle. De quoi METOO est-il le nom, Raphaël Logier, LLL, 2018

Alpha mâle. Séduire les femmes pour s'apprécier entre hommes, Mélanie Gourarier, Seuil, 2017

Masculinités. Enjeux sociaux de l’hégémonie, Raewyn Connell, Editions Amsterdam, 2014.

Pour en finir avec la fabrique des garçons, 2 tomes, Sylvie Ayral, Maison des Sciences de l'Homme d'Aquitaine, 2014

Refuser d'être un homme. Pour en finir avec la virilité, John Stoletenberg, Éditions Syllepse, collection Nouvelles Questions féministes, 2013

Histoire de la virilité (3 volumes) sous la direction de Georges Vigarello, Joseph Corbin, Jean-Jacques Courtines, Seuil, 2011 

La domination masculine, Pierre Boudieu, Le Seuil, 1998


 

BD

Penis de table, Cookie Kalkaire, Steinkis, 2018 
« Le sexe est un mystère. On en parle peu. En tout cas pas en détail. Et surtout pas nous, les hommes » Partant de ce constat, Cookie Kalkair organise des tables rondes avec 6 compères. "Pénis de table", c’est donc une discussion libre, sans jugement ni tabous entre 7 hommes aux sexualités diverses. Masturbation, orgasme, performance, sentiments, fantasmes, ces hommes vont se dire ce qu’ils n’avaient dit à personne, apprendre des autres et en apprendre sur eux-mêmes. Souvent drôle, parfois cru, toujours documenté et jamais salace, "Pénis de table" secoue les dogmes et explore une nouvelle image de l’homme. À l’heure où la sexualité féminine est beaucoup questionnée, Cookie Kalkair libère la parole masculine… qui en avait bien besoin !"


 

Etudes
 

Etude sur le poids des normes dites masculines sur la vie professionnelle et personnelle d'hommes du monde de l'entreprise, Sylviane Gieampino, Brigitte Gresy, ORSE, 2012
https://www.orse.org/nos-travaux/le-poids-des-normes-dites-masculines-sur-la-vie-professionnelle-et-personnelle-d-hommes-du-monde-de-l-entreprise

Pigenet, Michel. « A propos des représentations et des rapports sociaux sexués : identité professionnelle et masculinité chez les dockers français ( XIXe - XXe siècles) », Le Mouvement Social, vol. no 198, no. 1, 2002, pp. 55-74. 
https://www.cairn.info/revue-le-mouvement-social-2002-1-page-55.htm#

  

Films et vidéos sur Genrimages

La virilité sur le grill

La prédation sexuelle présentée comme romantique dans les films avec Harrison Ford

Sport et homosexualité, c'est quoi le problème?

The mask you live in/Le masque sous-lequel tu vis (bande annonce)

(film en entier, en anglais https://www.youtube.com/watch?v=I1OI9B0VSlA)

Soft

Hétérosexisme : origines et représentations 


 

Autres films

Sois un homme 
https://www.dailymotion.com/video/x5mizpx
Un film réalisé dans le cadre de "Buzzons contre le sexisme" par l'Association Amalgam (Merville, 31330) en 2017.
Synopsis : Matéo monte sur le ring de boxe pour suivre son entraînement individuel. Ses frappes se transforment en pas de danse. Il entame une chorégraphie  ensemble. 
Réalisation, chorégraphes, interprètes: le groupe K-libre 
Co-réalisation : Marion Sciuto et Bertrand Groc 
Direction Artistique : Marie Dessaux 

 

Séries

  • Paroles de mecs 

    « Paroles de mecs » est la première série à mettre en avant des jeunes hommes (entre 20 et 25 ans) de la vie de tous les jours, qui abordent autant de sujets autour de la place et de la représentation de l’homme dans la société.
    Après « Entre Meufs », cette nouvelle version masculine est comme l’évidente réponse à l’attente du public sur le sexe opposé. Dans « Paroles de mecs », 10 jeunes hommes se confient sur leurs expériences, leurs tabous et tentent de comprendre ce que signifie « être un homme » pour eux aujourd’hui. Lors d’un échange intimiste et individuel, ils se confient autour de 10 thèmes face à la caméra de Léa Bordier, sur des sujets qui les concernent directement ou indirectement, qui parlent aux hommes de tous les âges et de tous les milieux. 
    https://www.france.tv/slash/paroles-de-mecs/

  • Les garçons bleus

    Série documentaire (films de 2 minutes) qui met en valeur la diversité des corps masculins et les histoires que ces personnalités singulières ont à raconter.
    https://www.france.tv/slash/les-garcons-bleus/
     

Un documentaire sur ARTE (à voir avant le 28 septembre 2022)

Penissimo

réalisé par : Gabi Schweiger

Du dieu Priape à la circoncision, en passant par l’extrême virilité incarnée par Schwarzenegger ou Stallone, un drôle de voyage culturel à travers l’histoire du pénis, invitant à remettre en question la masculinité contemporaine.

Vénéré par de nombreuses civilisations qui lui consacrent sculptures, célébrations ou mythes, le pénis, synonyme de pouvoir lorsqu’il est représenté sous sa forme phallique, génère aussi des angoisses (concernant sa taille, sa vigueur, son endurance...), liées à une confusion entre virilité et masculinité.
Après s’être intéressée au sexe féminin dans "Viva la vulva", la réalisatrice Gabriele Schweiger propose un réjouissant voyage à travers quatre mille ans d’histoire culturelle et artistique du sexe masculin, du dieu au phallus démesuré Priape aux origines de la circoncision, en passant par l’extrême virilité incarnée, dans les années 1980, par des acteurs comme Arnold Schwarzenegger ou Sylvester Stallone. À l’aide d’intervenants variés (psychiatre, écrivain, psychologue, journaliste, producteur de films porno…), et d’hommes ayant accepté de témoigner de leur sexualité, elle remet en question la masculinité et invite à une nouvelle perception de ce concept.

 

Entretiens

Francis Dupuis-Déri

Crise de la masculinité ? 21 novembre 2019
https://www.youtube.com/watch?v=ndXqR_aWHcU

Françoise Héritier  

"Nous sommes les seuls parmi les espèces où les mâles tuent les femelles" 2014

"On nous parle d’une nature, d’une nature qui serait plus violente chez les hommes, qui serait fondamentalement dominatrice, et on nous parle aussi d’accès de bestialité. Dans tous les cas, on a tout faux ! Ce n’est pas une nature, c’est une culture ! C’est justement parce que les humains sont capables de penser, qu’ils ont érigé un système, qui est un système de valences différentielles du sexe. Et cela s’est passé il y a fort longtemps.

Nous sommes ainsi les seuls parmi les espèces où les mâles tuent les femelles. Ce n’est donc pas une question de bestialité, de nature, et parce que ce n’est qu’une question de pensée, de culture, de construction mentale, nous pouvons penser que la lutte peut changer cet état de fait."
Source

Un compte instagram

https://www.instagram.com/tubandes/?hl=fr

Une vidéo

Les comportements virils coûtent cher à l'État

 

Avec l'historienne Lucile Peytavin (2022)

 
 

 

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