SARAH (court-métrage)
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Image de soi sur les réseaux sociaux
Sur le harcèlement : un film d'animation qui renverse les rôles :
Autres propositions pédagogiques
Autres films
- Les rumeurs. Agir contre le harcèlement à l’école. 2'37
https://www.youtube.com/watch?v=g-dI_RFSFbc
Une lycéenne est intimidée physiquement par un autre élève, pour l’inciter à se rendre chez lui après les cours. Dans la classe, les rumeurs sur la "réputation" de la jeune fille circulent allant jusqu’à la qualifier de "pute". Thomas, témoin, intervient pour montrer son désaccord.
Fiche pédagogique :
https://www.nonauharcelement.education.gouv.fr/wp-content/uploads/2015/11/2015-Non-au-harcèlement-Guide-pédagogique-clip-les-rumeurs.pdf
(pages 9 et 10)
- Les injures. Agir contre le harcèlement à l’école. 1’48
https://www.youtube.com/watch?v=kTJoyhprYWc
Une photo d’un élève "trop" gros fait le tour du lycée. Victimisé, moqué à cause de son physique, sans moyens de se défendre, il est la risée du collège jusqu’à ce qu’un de ses camarades s’en mêle.
"C’est pour rire" disent les harceleurs.
La fiche pédagogique :
http://www.nonauharcelement.education.gouv.fr/wp-content/uploads/2016/03/2016_non_harcelement_cahier_activites_int.pdf
(page 14)
- Les claques, Agir contre le harcèlement à l’école. 2’41
http://www.nonauharcelement.education.gouv.fr/ressources/outils/les-claques-film-de-sensibilisation
Dans ce film de sensibilisation, destiné à des collégiens de 4ᵉ, 3ᵉ ou à des lycéens, un élève est bousculé dans la cour et chahuté en classe. Ce film permet de travailler sur l’oppression conformiste dans le processus de harcèlement.
Fiche pédagogique :
http://www.nonauharcelement.education.gouv.fr/wp-content/uploads/2015/11/2015-Non-au-harcèlement-Guide-pédagogique-clip-les-claques.pdf
- Tu seras un homme mon fils
Un film issu d'une campagne de la Fondation des Femmes pour sensibiliser à la question de l’éducation des garçons dans la lutte contre les inégalités et les violences faites aux femmes :
https://youtu.be/q1e6rFT8E4c
Visuels à commenter
Ces affiches contre le harcèlement à l'école et le harcèlement de rue serviront de support à des recherches/exposés/débats autour de ces thématiques.
Documentation
Sites
Compte Instagram
#StopFisha
Association féministe de lutte contre le cybersexisme et les cyberviolences sexistes et sexuelle
https://www.instagram.com/stop.fisha/?hl=fr
Étude
Le cybersexisme chez les adolescent-e-s (12-15 ans). Étude sociologique dans les établissements franciliens de la 5ᵉ à la 2de. Centre Hubertine Auclert. 2016.
https://www.centre-hubertine-auclert.fr/outil/etude-le-cybersexisme-chez-les-adolescent-e-s-12-15-ans-etude-sociologique-dans-les
Flyer
Sur internet aussi le sexisme est une violence :
https://www.centre-hubertine-auclert.fr/sites/default/files/fichiers/flyer-cybersexisme-web.pdf
Guide
Guide d'information et de lutte contre les cyber-violences à caractère sexiste
Ministère des Familles, de l'Enfance et des Droits des femmes :
http://www.familles-enfance-droitsdesfemmes.gouv.fr/guide-dinformation-et-de-lutte-contre-les-cyber-violences-a-caractere-sexiste/
Malle de ressources sur le cybersexisme, Centre Hubertine Auclert
https://view.genial.ly/617141460ec5f10d3c5aaae5/presentation-malle-cybersexisme
Articles
- Eric Debarbieux, L'oppression viriliste et la violence scolaire
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2018/06/01062018Article636634382892805737.aspx
- La sexualité des jeunes marquée par les inégalités entre sexes, Gaelle Dupont, 14/06/2016 :
http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/06/14/la-sexualite-des-jeunes-marquee-par-les-inegalites-entre-les-sexes_4949835_3224.html
Extrait :
"Néanmoins, des stéréotypes pèsent, selon les spécialistes et les enquêtes sur le sujet, passées en revue par le HCE. « Les jeunes filles subissent la double injonction de devoir se montrer désirable mais respectable, “être amoureuse” étant un prérequis pour ne pas devenir celle qui “couche” trop vite avec “n’importe qui”, écrit le HCE.
Les jeunes hommes sont quant à eux valorisés selon une norme de virilité, et notamment une appétence supposée naturelle pour la sexualité, associée à un “besoin sexuel” ». Les individus qui n’entrent pas dans la norme, notamment quand ils sont identifiés comme homosexuels, peuvent subir des discriminations."
- Sur internet, "le corps et la sexualité des femmes sont touchés prioritairement". Marie-Anne Paveau, spécialisée dans l'analyse des discours numériques, explique que le sexisme est "intimement lié" au shaming.
http://tempsreel.nouvelobs.com/rue89/rue89-internet/20160731.RUE3519/sur-internet-le-corps-et-la-sexualite-des-femmes-sont-touches-prioritairement.html
Extrait
"Quelles particularités revêt le shaming en ligne par rapport au harcèlement vécu hors ligne?
Sur le fond, le discours est le même : il s’agit toujours de violence verbale, celle de la disqualification du comportement ou de l’apparence physique de quelqu’un. C’est sur la forme que les choses diffèrent : alors que hors ligne, les effets peuvent être réduits par l’identification possible de l’auteur des paroles disqualifiantes, le nombre d’auditeurs, forcément réduit et, éventuellement, la possibilité d’une réponse ou d’une sanction à son égard, en ligne, les choses se passent autrement.
La viralité de la communication numérique augmente exponentiellement le nombre des auditeurs/témoins, le dispositif de pseudonymat rend quasi impossible l’identification de l’auteur des paroles violentes, qui, n’ayant lui-même pas de contact direct avec sa victime, subit ce qu’on appelle « l’effet cockpit ». Comme un pilote d’avion lâchant une bombe, il ne mesure pas l’impact de son acte et cela le prive de l’empathie pour l’autre qui fait normalement partie de la sociabilité humaine.
Le développement des communications sur Internet a sans doute augmenté les effets et les échos du shaming, et c’est sans doute pour cette raison que le phénomène a été désigné par un nom, ce qui n’était pas le cas avant les années 2010 (l’expression et ses composés se développent approximativement autour de cette date)."
Rapport, Étude
- Eric Debarbieux , Le harcèlement à l'école : définition et conséquences
- Rapport relatif à l’éducation à la sexualité. Répondre à l’attente des jeunes, construire une société d’égalité femmes-hommes :
https://www.vie-publique.fr/rapport/35757-rapport-relatif-leducation-la-sexualite-repondre-aux-attentes-des
Extrait de la Synthèse :
"Si les âges des filles et des garçons au premier rapport sexuel se sont rapprochés, des inégalités filles-garçons et représentations empreintes de stéréotypes et rôles de sexe sont très fortes en matière de sexualité.
L’entrée dans la vie amoureuse est un moment révélateur des inégalités entre les filles et les garçons et des rôles attendus pour chacun.e.
Les jeunes hommes sont valorisés selon une norme de virilité, les jeunes femmes subissent la double injonction de devoir se montrer désirables mais «respectables». Les relations amoureuses et sexuelles des filles sont particulièrement surveillées.
Les stéréotypes de sexe favorisent des violences sexistes sous diverses formes, touchant en particulier les jeunes femmes : harcèlement via les réseaux sociaux, agression sexuelle, prostitution, harcèlement dans les transports, mutilations sexuelles, violences au sein du couple, etc.
Les phénomènes de réputation et de harcèlement sexiste sont amplifiés par la viralité desréseaux sociaux, qu’utilisent neuf adolescent.e.s sur dix.
En Ile-de-France, une lycéenne sur quatre déclare avoir été victime d’humiliations et de harcèlement en ligne, notamment concernant son apparence physique ou son comportement sexuel ou amoureux.
Les jeunes, et en particulier les filles, méconnaissent leur corps, et le plaisir féminin reste tabou : 84% des filles de 13 ans ne savent pas comment représenter leur sexe alors qu’elles sont 53% à savoir représenter le sexe masculin, et une fille de 15 ans sur quatre ne sait pas qu’elle a un clitoris.
La responsabilité de la prévention des grossesses non désirées et des maladies sexuellement transmissibles continue de peser principalement sur les filles et les femmes."
Sur les réseaux sociaux
Image de soi et réseaux sociaux : De nos penderies à nos ordis, Serge Tisseron https://www.calliege.be/salut-fraternite/79/image-de-soi-et-reseaux-sociaux-de-nos-penderies-a-nos-ordis/
Livres
- Emmanuelle Piquet, Le harcèlement scolaire en 100 questions, Taillandier, Paris, 2017
"Comment débute le harcèlement scolaire ? À quel âge ? Quelles questions poser à son enfant pour savoir s’il est harcelé ? Existe-t-il des profils types ? Que répondre aux enfants qui se demandent « Pourquoi moi » ? Quels rôles les adultes – parents ou enseignants – peuvent-ils jouer ? Comment sortir de l’isolement ? Comment se défendre d’attaques contre le physique ? Comment stopper un harcèlement par SMS ou sur Facebook ? Vous vous êtes sûrement demandé si votre enfant a déjà été harcelé à l’école. Vous avez raison ! Chaque année, plus de 700 000 élèves sont confrontés à ce fléau. Grâce à une praticienne spécialisée, décryptez les mécanismes harceleur-harcelé, identifiez les bonnes questions à poser à votre enfant, comprenez les erreurs à éviter et découvrez la manière dont vous pouvez l’aider de manière efficace. Le parti pris de l’auteure est très clair : apprendre à votre enfant à se défendre lui-même. Pour cela, Emmanuelle Piquet enseigne le « boomerang verbal » ou l’art de retourner la situation en appuyant là où la cote de popularité de l’attaquant peut basculer.Un livre indispensable pour outiller petits et adolescents avec des techniques qui leur serviront à vie".
- Bertrand Gardette, Jean-Pierre Bellon, Pour en finir avec le harcèlement scolaire, esf éditions, 2018
"Les phénomènes de harcèlement entre élèves font bien l’objet d’une politique de prévention, mais dans les faits, faute de disposer de méthodes adaptées, les professionnels restent souvent désarmés face au traitement des situations concrètes. Pourtant, des méthodes ont été développées et ont fait leurs preuves à l’étranger. La plus intéressante d’entre elles, mise au point en Suède par le psychologue Anatol Pikas, a été développée dans différents pays, notamment scandinaves. Si cette méthode permet de réduire significativement le taux de harcèlement à l’école, c’est sans doute parce qu’elle traite le problème directement à sa source : l’originalité de cette démarche consiste, en effet, à suivre de façon régulière ceux qui ont pris part au harcèlement et à rechercher avec eux une issue favorable à la victime. Dans cet ouvrage, Jean-Pierre Bellon et Bertrand Gardette présentent la méthode en examinant les enjeux théoriques sur lesquels elle repose. Ils exposent un certain nombre d’études de cas et recherchent quelle pourrait être son utilisation dans les établissements scolaires ."français.
- Bertrand Gardette, Jean-Pierre Bellon, Harcèlement et brimades entre élèves. La face cachée du harcèlement scolaire, Fabert, 2010
" Des moqueries, des surnoms déplaisants, des insultes, des menaces, des manoeuvres d'isolement, des rumeurs... toutes ces petites actions malveillantes peuvent par leur répétition rendre la vie quotidienne de certains élèves parfaitement insupportable.
Des moqueries, des surnoms déplaisants, des insultes, des menaces, des manoeuvres d'isolement, des rumeurs... toutes ces petites actions malveillantes peuvent par leur répétition rendre la vie quotidienne de certains élèves parfaitement insupportable. Cette forme de violence scolaire, que l'on désigne dans les pays anglo-saxons par le terme de school-bullying, reste encore assez méconnue en France. Pourtant, selon une enquête réalisée par les auteurs de cet ouvrage auprès de 3 000 collégiens, 10% des élèves reconnaissent en être régulièrement les victimes. Jean-Pierre Bellon et Bertrand Gardette présentent une analyse approfondie du harcèlement entre élèves en montrant ce qui le disti ngue et ce qui le relie aux autres formes de violence. À travers de nombreux témoignages, ils décrivent comment ce phénomène est vécu au quotidien par les différents acteurs concernés: les victimes, leurs parents, les différents témoins et même les harceleurs. Ils montrent aussi comment différentes stratégies de prévention peuvent permettre d'enrayer cette face cachée de la violence scolaire."
- Nicole Catheline, Le harcèlement scolaire, Que-sais-je ?, 2018
"Tous les matins, Léo, onze ans, part pour l’école avec la boule au ventre. Ses notes baissent. Il dort mal. Depuis six mois, ses camarades l’humilient. Il est victime de harcèlement. Moqueries, brimades, coups, racket, insultes ou photos compromettantes postées sur les réseaux sociaux... Le harcèlement scolaire, longtemps nié ou considéré comme un rite de passage, se révèle pourtant lourd de conséquences. Combien d’adolescents ont cru ne trouver d’autre échappatoire que dans le suicide ? Combien d’enfants le « jeu du foulard » a-t-il tué ? Dans la cour de récréation comme sur Internet, le phénomène a pris une ampleur inquiétante. Dysfonctionnement du groupe, climat scolaire détérioré, intolérance, défaut d’empathie : les causes en sont multiples. Mais le docteur Catheline entend réaffirmer qu’il n’est pas une fatalité et fournit ici des clés essentielles pour sortir de cette spirale infernale."
Des témoignages
- Marion, 13 ans pour toujours
Nora Fraisse,, Calman Levy 2015
Marion, ma fille, le 13 février 2013, tu t’es suicidée à 13 ans, en te pendant à un foulard, dans ta chambre. Sous ton lit en hauteur, on a trouvé ton téléphone portable, attaché au bout d’un fil, pendu lui aussi pour couper symboliquement la parole à ceux qui, au collège, te torturaient à coups d’insultes et de menaces J’écris ce livre pour te rendre hommage, pour dire ma nostalgie d’un futur que tu ne partageras pas avec moi, avec nous. J'écris ce livre pour que chacun tire les leçons de ta mort. Pour que les parents évitent à leurs enfants de devenir des victimes, comme toi, ou des bourreaux, comme ceux qui t’ont fait perdre pied. Pour que les administrations scolaires s’évertuent à la vigilance, à l’écoute et à la bienveillance à l’égard des enfants en souffrance. J’écris ce livre pour qu’on prenne au sérieux le phénomène du harcèlement scolaire. J’écris ce livre pour que plus jamais un enfant n’ait envie de pendre son téléphone, ni de suspendre à jamais sa vie.
(Extrait de la présentation de son livre)
- Condamné à me tuer
Jonathan Destin, Ed XO 2013 et J’ai lu 2015
Jonathan est encore à l’école primaire lorsque les brimades, les insultes, les coups commencent. On se moque de lui, de son physique, de son nom de famille. Puis, on le menace, on lui demande de l’argent, on lui dit qu’on va tuer ses parents. La peur et la honte l’empêchent de parler. Les adultes ne voient rien ou lui assènent que c’est un jeu. Jonathan est seul face à ses bourreaux.
Le calvaire qu’il a enduré, jusqu’à s’immoler par le feu parce que la mort lui semblait être la seule solution, d’autres enfants le vivent tous les jours. Ils n’osent pas parler, sont en butte au déni des adultes et perdent tout espoir.
Jonathan a été brûlé à 72%. Il a passé trois mois dans un coma artificiel, a subi dix-sept opérations et continue de souffrir de douleurs incessantes.
- De la rage dans mon cartable
Noémya Grahan, Ed Hachette Jeunesse, 2014
Durant ses années de collège, Noémya a subi tout ce qui fait le quotidien des élèves harcelés : les brimades régulières, l’isolement systématique, le poids de la honte, les reproches faits à soi-même de ne pas avoir su réagir aux attaques, l’indifférence du monde enseignant, la perte progressive de confiance, la tentation de tout casser et, combien de fois ! l’envie d’en finir avec cette vie de souffrance. Mais, à côté de la rage qu’elle avait dissimulée « au fond de son cartable », Noémya cachait d'autres ressources qu’aucun harceleur n’était en mesure de détruire : son envie d'agir et son talent littéraire.
- Arrêt Demandé
Jacky Pamart, ED Publibook. 2013
« Nous sommes tous différents. Moi, je bégaie depuis l’âge de 4 ans. Depuis que je suis tout petit ce handicap me suit partout et les autres ne manquent pas de me le rappeler. Imitations, moqueries, insultes, depuis le début de ma scolarité, mon quotidien, c'était cela. Tout ceci m’affectait profondément, mais une certaine habitude s’installa. En effet, je m’attendais à ces insultes chaque matin en allant à l’école. Mais mon année de 6e au collège Georges Brassens ne s’est pas déroulée comme je le pressentais ; outre les remarques vexantes, j’allais avoir droit à un traitement de choc. »