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MIXITÉ DES MÉTIERS

Droits, Discriminations, Egalité professionnelle, Masculinités
École, Collège, Lycée

SUR GENRIMAGES

AUTRES PROPOSITIONS PÉDAGOGIQUES

  • Inventer et réaliser une campagne promotionnelle pour la mixité femmes/hommes dans les métiers (affichage, vidéo) ;
  • Faire les portraits de femmes, d'hommes, qui se sont affranchies des normes pour réaliser leur rêve professionnel (sous forme de vidéo, montage, collage, article de presse, etc.)

Une exposition

Mixité des métiers, au-delà des préjugés
L’objectif de cette exposition est de déconstruire les idées reçues sur les métiers, les compétences et les qualités dites féminines ou masculines et d’ouvrir une réflexion sur la question de la mixité et de l’égalité professionnelle...
Catalogue

Des explications 

Deux vidéos sur le site pédagogique MATILDA

"Depuis quelques années, régulièrement, on débat de la pertinence de la « féminisation des noms de métiers » notamment le débat soulevé à l’Assemblée Nationale, dont on voit un extrait à la fin de cette vidéo. Eliane Viennot montre ici que la question est mal posée d’entrée, car la plupart des noms de métiers existaient depuis longtemps au féminin comme au masculin. Il ne s’agit donc pas de féminiser les noms de métiers mais bien de réintégrer des mots déjà existants.
C’est tous les enjeux du langage dont il s’agit ici et pas de pinaillage comme on l’entend trop souvent. Cette vidéo ancre le débat actuel dans l’histoire du langage et de l’égalité des sexes, et on voit que l’évolution n’est pas linéaire et malheureusement jamais acquise."

La professeure de français, la cheffe de service ?
Les débats sur le féminin et le masculin dans le langage ont souvent été décrits comme « dérisoires », en particulier concernant les noms de métiers.  Et pourtant, comme Claudie Baudino le montre ici, ces débats sont représentatifs des rapports sociaux de sexes dans notre société. On trouve tout à fait « agréable à l’oreille » les noms de métiers dans les domaines où les femmes sont considérées comme légitimes, souvent des métiers peu valorisés, par exemple infirmière ne choque personne, alors que « présidente » sonne moins bien paraît-il !
Plombière,  “ça ne va pas, c’est aussi une crème glacée ! », mais par contre quand on nomme un nouveau cadre dans une entreprise, personne ne se posera la question si c’est un souci qu’il y ait plein de cadres sur les murs ?
Cette vidéo montre combien le débat sur les mots est important si un jour nous voulons vraiment vivre dans une société égalitaire. Si nous voulons que garçons et filles puissent se projeter dans chaque métier.

Sites

Elles bougent

Parcours métiers

Le sexe de mon job 

Quizz sur la mixité

https://view.genially.com/6001cdf932457a0d0e7d1c0e

Articles

Dans le monde du travail, les inégalités femmes-hommes ont la vie dure, OXFAM, 2023

Haude Rivoal, sociologue : « Les codes de la virilité se transmettent au sein des entreprises » (2023)

La mixité des métiers progresse, mais bien lentement
Observatoire des Inégalités, 2022.

Seulement 17 % des métiers sont mixtes : la faute aux stéréotypes ? Une entrave à la liberté de choix ?, 2024
Entretien avec Pascale Borel, enseignante-chercheuse à l’ESC Clermont business school.

Métiers genrés : quand la binarité persiste, 2022

Stéréotypes dans les métiers : "Il faut vraiment que les filles fassent péter certaines barrières", 2021

Mixité des métiers, où en est la France ?, 2024

Cursus et métiers : comprendre la ségrégation genrée, 2021

Rapports

Présentation (extraits) :

" ...Les stéréotypes de genre continuent d'influencer négativement l'orientation des filles et des femmes vers les métiers scientifiques et techniques. En France, seulement un quart des ingénieurs en activité sont des femmes, et parmi les étudiants en sciences, seulement 30 % sont des femmes... Ces stéréotypes, souvent intériorisés dès le plus jeune âge, mènent à une autocensure et un manque de confiance en soi qui éloignent les filles des carrières scientifiques... Environ 50 % des étudiantes ressentent un sentiment de ne pas être à leur place dans ces environnements très masculins, un sentiment qui contribue à alimenter ce que l'on appelle le « syndrome de l'imposteur ». Ce phénomène, ressenti par 63 % des étudiantes et 53 % des femmes actives, peut sérieusement entraver la progression des femmes dans ces domaines..."

Quelques chiffres complémentaires

 

 

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