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CAMPAGNE DE RECRUTEMENT DE L'EDUCATION NATIONALE (2011)

Egalité professionnelle, Masculinités
Collège, Lycée

Autres propositions sur Genrimages
 

Une autre campagne de recrutement analysée et annotée

CAMPAGNE DE RECRUTEMENT DU CNRS 2014/2015

Images proposées à l'annotation

(travailler sur le champ lexical, la position des corps, des regards, les cadrages, etc.)

  1. A ANNOTER : CAMPAGNE DE RECRUTEMENT POUR L'ARMÉE (FEMME)
  2. A ANNOTER : CAMPAGNE DE RECRUTEMENT POUR L'ARMÉE (HOMME)
  3. A ANNOTER : SALONS ÉTUDIANTS 2017

Une fiche pédagogique sur les métiers

Métiers de femmes ? Métiers d'hommes ? Fiche pédagogique

 

Commenter cette campagne du Ministère des Armées (2021)

Il n'y a pas de féminin à "aviateur" ?

 


Documentation

Pour aller plus loin sur l'orientation et les métiers

Regarder

  • Les parcours différenciés et les choix d'orientation à l'école.
    Entretien avec Marie Duru Bellat, 15 minutes
    Les enjeux de mixité et d’égalité à l’école. Les rôles du contexte social et des stéréotypes dans les choix d’orientation. Le rôle des enseignants dans la construction de l’égalité à l’école.
    Les parcours différenciés et les choix d'orientation à l'école
 

Lire

“Dans l’imaginaire collectif, le soin et l’hygiène sont réservés aux filles, la mécanique aux garçons, observe-t-elle. Pourtant, porter des malades ou des personnes âgées toute la journée, ça n’en est pas moins un métier pénible.” Dans les lycées professionnels, l’orientation des jeunes est puissamment influencée par ces considérations genrées. Elles font de certains bacs des exclusivités soit féminines, soit masculines, le plus souvent séparés au sein d’établissements différents.

“Dans les bacs pro mécanique ou électricité, on trouve environ 3 % de filles, moins de 1 % dans le bâtiment, pointe la sociologue Prisca Kergoat, maîtresse de conférences à l’université Jean-Jaurès de Toulouse. Elles sont essentiellement cantonnées à l’esthétique, la coiffure et le soin aux personnes [où elles correspondent à 90 % des effectifs, ndlr]. Des filières bien moins nombreuses, et souvent moins valorisées, par rapport à ce qui est offert aux garçons.”

Ce que les adolescents observent dans la société (peu de femmes sur les chantiers, peu d’hommes dans les métiers de l’accompagnement dans les hôpitaux) et dans le cercle familial est aussi déterminant. “Les modèles familiaux sont encore très stéréotypés. Puisque 80 % des tâches domestiques sont faites par les femmes [selon une enquête Ifop d’octobre 2019, 73 % des femmes estiment en avoir plus la charge que leurs conjoints, ndlr], elles sont donc plus facilement associées au soin, au ménage, à la garde d’enfants”, explique Prisca Kergoat.

“Pour un homme, c’est un déshonneur de laver quelqu’un”

“En lycée professionnel, cela est accentué par l’origine sociale populaire des élèves, ajoute la sociologue. C’est dans les bas niveaux de qualification que la ségrégation professionnelle entre les sexes est la plus forte. Ces lycéens ont donc peu de modèles dans leur cercle proche qui leur permettraient de transgresser les frontières de genre, édictées par la société. D’autant qu’on leur demande très jeune de s’orienter vers un secteur spécifique : difficile, quand on est adolescent, de faire des choix atypiques.”

«Les jeunes femmes sont particulièrement concernées par le renoncement: 78% des filles ont renoncé à une orientation envisagée, contre 64% des garçons. Ce phénomène tient notamment au coût et à la durée des études: 25% des jeunes femmes renoncent à cause de la durée des études et 36% en raison de leur coût (contre respectivement 18% et 21% des jeunes hommes). Les aspirations des filles sont cependant souvent supérieures à celles des garçons à 15 ans (à performance et origine sociale fixée): on peut donc faire l’hypothèse qu’au fil du parcours elles sont plus conduites à renoncer à leur première idée.» 
http://www.slate.fr/story/171093/filles-renoncent-reves-orientation-scolaire

  • Avenir, c'est moi qui choisis !
    Une BD sur la mixité des métiers et sa fiche pédagogique :
    http://www.egalite-filles-garcons.ac-creteil.fr/spip.php?article215
    Paul et Olivia sont deux adolescents, élèves de 3ᵉ au collège de La Tourelle. Tous deux sont de jeunes passionnés qui ont déjà une idée précise de leur futur métier : Olivia souhaite devenir mécanicienne et créer son entreprise et Paul veut s’occuper de très jeunes enfants. Mais ces choix originaux provoquent diverses réactions parmi les amis, les parents, la communauté éducative...

Écouter

Orientation scolaire, peut-on sortir des biais de genre ? France Culture, 2020
https://www.franceculture.fr/emissions/etre-et-savoir/orientation-scolaire-peut-sortir-des-biais-de-genre?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR0NpUP7DiPd1IcFmF381yyc0XkCi1GAwVizWzYxL5Q75TZVopcIbUPGWcc#Echobox=1583747695

Un site

  • Le sexe de mon job.
    Une vidéothèque pour promouvoir la mixité des métiers et l'égalité professionnelle entre les hommes et les femmes :
    http://lesexedemonjob.fr/

Sur les stéréotypes femmes/hommes en général

Extraits :

"Les attentes traditionnelles sur la façon dont les femmes et les hommes doivent se comporter peuvent avoir de graves conséquences tant sur la santé et le bien-être des femmes que des hommes. Des attentes socialisées, qui supposent que les hommes doivent être indépendants, ne pas montrer leurs sentiments et se suffire à eux-mêmes, peuvent avoir pour effet de favoriser le blocage des émotions, le manque d’ouverture, l’incapacité de reconnaître la faiblesse et la vulnérabilité, et une aptitude inférieure aux échanges interpersonnels (Pleck, 1985; Werrbach et Gilbert, 1987; Balmer, 1994). Par ailleurs, en centrant la virilité autour de la fonction pénienne et des prouesses sexuelles, la société a entretenu une atrophie affective chez les hommes, qui les rend plus vulnérables aux dangers de la témérité (Pinel, 1994). Enfin, dans la plupart des cultures, la société attend des femmes qu’elles soient émotives, sensibles, attentionnées, dépendantes et non violentes ; ce type d’attentes stéréotypées a pour effet de les abrutir." (Centre de recherche pour le développement international, 2003, p.14).

"Les stéréotypes sexuels représentent un rapport déséquilibré entre les deux groupes de sexe et perpétuent des idéaux de sexe et une représentation dichotomique des modèles qui participent à la reproduction d’une société inégalitaire entre femmes et hommes.

Les stéréotypes sexuels sont alimentés par une distinction biologique qui confère un vernis "nature" à la légitimation de la division des êtres humains en deux grandes catégories : femme et homme. Selon une recherche menée auprès d’informatrices et d’informateurs localisés dans trente pays, six adjectifs considérés « typiques » ont universellement été associés aux hommes : "fort", "dominant", "énergique", "indépendant", "aventureux" et "masculin". En contrepartie, trois attributs seulement ont été associés aux femmes "sentimentale","soumise" et "superstitieuse".

Dans tous les pays, les représentations portées par les stéréotypes masculins relèvent d’une conception d’une virilité active et forte, tandis que celles associées au stéréotype féminin évoquent une image de passivité et de faiblesse."

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